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«Colibris» — «Star Assurances» : Pour une gestion durable des déchets
«Colibris» et «Star Assurances» viennent de signer une convention de partenariat qui confirme leur engagement dans la protection de l’environnement. Cette initiative, qui entre dans le cadre de sa démarche RSE, vise à sensibiliser le citoyen et l’entreprise tunisienne sur l’importance de la gestion durable des déchets et à promouvoir de nouvelles pratiques écologiques dans le pays.
Il est à rappeler que la Tunisie produit annuellement 2,6 millions de tonnes de déchets ménagers, dont 68% sont organiques et 9% plastiques. Selon les dernières données de l’Anged, chaque citoyen vivant dans un environnement urbain produit quotidiennement à lui seul 0,920 kg de déchets et 0,170 kg s’il vit hors de ces zones.
Il est également à noter que «Colibris» a été fondée, en avril 2021, par Selim Slimi, et elle est la première start-up tunisienne spécialisée dans la collecte des déchets. Selon ses fondateurs, la start-up a pour vocation de créer des emplois stables, durables et décents pour les jeunes et les moins jeunes dans le secteur de la collecte de déchets recyclables. Elle ambitionne aussi de sensibiliser les entreprises à la nécessité de la collecte de leurs déchets et de les accompagner dans leur démarche RSE.
«Ce sont maintenant environ 3.000 ménages sur le Grand-Tunis qui font appel à «Colibris» pour collecter gratuitement leurs déchets dans des sacs lavables et recyclables et les amener dans les usines d’Ecogad à Tunis pour le tri, le traitement et le recyclage.
Chaque jour, Colibris collecte environ 600 kilos de déchets, soit 18 t par mois. «Star Assurances», convaincue par la nécessité de créer un fort impact social et environnemental, de réduire son impact en déchets et de contribuer durablement à transformer la société de demain en une société éco-responsable, a décidé d’encourager la start-up dans le but de participer à l’effort citoyen de la gestion des déchets en Tunisie.D’ailleurs, pour donner l’exemple, «Star Assurances» a immédiatement voulu impliquer ses collaborateurs et collaboratrices en les invitant à une séance de sensibilisation, conduite par Selim Slimi, afin de mieux leur expliquer la vision de ce partenariat et de les inciter à la transmettre et à la partager avec leur entourage.
2e rencontre de l’Alliance Francophone des Registres du Commerce : La digitalisation en point de mire
C’est entre les 19 et 21 juin 2023 à Tunis que se tiendra la deuxième rencontre de l’Alliance francophone des registres du commerce «Afrec». D’après un communiqué du Registre national des entreprises (RNE), cette manifestation vise à instaurer les fondements d’une organisation qui rassemblera les institutions chargées de la gestion des registres du commerce et des entreprises dans l’espace francophone.
La 2e rencontre de l’Afrec, qui réunira les représentants des registres du commerce de 23 pays, dont la France, le Luxembourg, la Belgique, le Québec, l’Algérie, le Sénégal et d’autres pays francophones, sera l’occasion pour débattre de deux thèmes principaux. Le premier concerne «le Registre des bénéficiaires effectifs : notions et modes de gestion», alors que le second thème abordera «la digitalisation des registres». Cette manifestation, qui enregistrera la participation des représentants de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) et de l’Association européenne des registres des entreprises (Ebra), constitue une opportunité pour échanger les expériences et les expertises des registres des pays francophones dans le domaine de la gestion des registres, notamment le registre des bénéficiaires effectifs et de l’échange en matière de maturité numérique. L’Afrec a été créée le 18 novembre 2022, suite à la signature de la Déclaration de Djerba en marge du Sommet de la Francophonie (19 et 20 novembre 2022).
Selon Adel Chouari, directeur général du RNE, «cette alliance, qui regroupera 12 représentants des pays et des registres des entreprises de l’espace francophone, favorisera le principe de la transparence des transactions économiques nécessaires à la croissance économique et instaurera plus de confiance dans le partage des informations sur les entreprises. L’objectif recherché est d’améliorer les investissements et les échanges économiques dans l’espace francophone et d’instaurer un climat des affaires plus propice à l’essor économique».
Relevant de la présidence du gouvernement, le RNE est une base de données publique pour collecter les données et les informations relatives aux entreprises et leurs mises à disposition du public ainsi qu’aux institutions de l’Etat. C’est un établissement public non administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et administrative.
Mohamed Salah Souilem : «Le taux de croissance pourrait s’améliorer»
Mohamed Salah Souilem, ancien directeur des politiques monétaires à la Banque centrale, a déclaré sur les ondes d’une radio privée que «les résultats de l’exécution du budget jusqu’au 31 mars 2023 se sont traduits par un excédent de 1,495 milliard de dinars, contre 276,4 millions de dinars pour la même période l’an dernier». Selon lui, «la Tunisie n’a pas été en mesure de mobiliser des financements extérieurs importants à l’exception de certains fonds destinés à des projets et non à l’appui du budget de l’Etat». Souilem a fait savoir que les hypothèses sur lesquelles était basé le budget de l’Etat, tel que le prix du pétrole à 89 dollars le baril (le prix oscille actuellement entre 70 et 75 dollars) ont permis la réalisation d’un excédent dans le budget, en plus de la baisse des dépenses destinées à la subvention des produits de base.
«La Tunisie a réalisé un taux de croissance de 2,1% au cours du premier trimestre de cette année et elle est en mesure de finir l’année à des taux variant entre 2 et 3%, soit des taux meilleurs que les attentes initiales introduites dans le budget de l’Etat, ainsi que celles de la Banque mondiale et de Fitch Ratings. L’amélioration des perspectives de croissance contribue à améliorer la mobilisation des ressources fiscales. L’État n’a aujourd’hui pas beaucoup de marge de manœuvre, ce qui nécessite le renforcement des recettes fiscales et la réduction du déficit et des dépenses afin de parvenir à un accord avec le FMI».
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