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Assurances Maghrebia et Maghrebia Vie : Une communication financière le 6 avril

Une communication financière sera organisée à l’initiative de Assurances Maghrebia et Maghrebia Vie, le jeudi 6 avril 2023 à 12h30 au siège de la Bourse de Tunis. La rencontre sera animée par Habib Ben Hassine, directeur général, et Imen Bouhamed, directrice comptable et financière, elle portera sur les réalisations des deux sociétés et du groupe Maghrebia au titre de l’année 2022 ainsi que leurs perspectives d’avenir. Il est à rappeler, qu’en 2022, Assurances Maghrebia a réalisé un bénéfice net de 23,362 MD contre 22,059 MD en 2021. Maghrebia Vie a annoncé un résultat net de 16,1 MD, en hausse de 28,3% comparé à 2021.

Fitch Ratings — Emissions obligataires tunisiennes à long terme en devises étrangères : Le tir est rectifié

L’Agence internationale de notation Fitch Ratings a relevé la note des émissions obligataires tunisiennes à long terme en devises étrangères et en monnaie locale de la Tunisie de «CCC» à «CCC+». L’agence a fait savoir qu’il s’agissait d’une correction d’une «erreur dans l’application des notes de défaut d’émetteurs à long terme en devises étrangères et locales (IDR) aux notes d’émission concernées au moment de la dernière révision effectuée, le 1er décembre 2022». Fitch a, dans ce cadre, rappelé «qu’en vertu de la réglementation applicable aux agences de notation, elle est autorisée à publier une révision de notation en cas de changement important dans la solvabilité de l’émetteur ou des problèmes qui rendent inapproprié d’attendre jusqu’à la prochaine date de révision prévue pour mettre à jour la notation ou les perspectives». Ainsi, Fitch a décidé de s’écarter du calendrier prévu pour la notation des émissions de la Tunisie et de publier un relèvement de la note à «CCC+». La prochaine date de révision prévue pour la notation de Fitch relative aux émissions de la Tunisie est prévue le 9 juin 2023, ajoute l’agence internationale de notation

Inflation dans le monde arabe : Déficit des balances alimentaires et les dépréciations des monnaies locales…

Moez Labidi, conseiller auprès de la direction de l’Institut arabe de planification (API-Arab Planning Institute) et ancien membre du conseil de la Banque centrale de Tunisie, a élaboré une note sur la situation de l’inflation dans le monde arabe, les multiples raisons de sa hausse, les dangers et l’efficacité des politiques adoptées pour y faire face. D’après le site «Tustex», Laâbidi a assuré que différents facteurs ont joué un rôle important dans la vague d’inflation que connaît la région, dont le déficit des balances alimentaires, et les dépréciations des monnaies locales par rapport aux devises étrangères. Selon la même source, cette étude suggère qu’un retour aux niveaux d’inflation d’avant Covid-19 serait difficile en l’absence de politiques d’amélioration du climat de l’investissement et avec des taux de croissance bas. L’efficacité des politiques monétaires sera limitée tant que les risques sur la sécurité alimentaire et énergétique ne sont pas couverts, les banques centrales arabes devront revoir leur politique de communication dans un contexte international dominé par l’incertitude et la multiplication des chocs. Selon Laâbidi, parmi les éléments conjoncturels qui ont poussé la hausse de l’inflation, les retombées de la guerre en Ukraine, les grandes perturbations dans les chaînes d’approvisionnement durant la pandémie, les injections excessives de liquidités et les politiques incitatives pour soutenir la reprise économique après la crise sanitaire, les recours par plusieurs pays confrontés à un endettement élevé à la révision des prix des produits subventionnés face à l’étroitesse de leurs marges de manœuvre budgétaires, et la reprise économique post-Covid dans certains pays qui a boosté la demande. D’autre part, beaucoup de pays arabes ont été confrontés à une vague inflationniste après les tours de vis opérés par plusieurs banques centrales dans le monde, et le renchérissement du dollar qui s’en est suivi. Cette inflation importée a beaucoup pesé sur les indices des prix dans les pays non exportateurs de pétrole de la région, que les pays du Golfe et la Jordanie, les effets en ont été presque nuls, du fait du système de change au taux fixe. Les facteurs structurels sont en lien avec l’incapacité des pays arabes à atteindre la sécurité alimentaire et s’intégrer dans la transformation énergétique, en l’absence d’une vision stratégique intégrée et cohérente. Le déficit des balances alimentaires est aujourd’hui exacerbé par des facteurs comme la sécheresse et le manque d’eau. Par exemple, le niveau de remplissage des barrages en Tunisie ne dépasse pas les 34%, contre une moyenne de 47% sur les trois années précédentes. La situation est largement plus ressentie dans les pays non pétroliers, où la proportion des dépenses alimentaires dans le total des dépenses des ménages est relativement importante, 38% au Maroc, 33% en Egypte, contre seulement 13% au Qatar et 19% en Arabie Saoudite à titre d’exemple. Moez Labidi met l’accent sur la sécurité alimentaire et la transition énergétique qui sont les principales recommandations de l’étude. Les pays arabes devront se prémunir d’une certaine immunité au niveau alimentaire et énergétique, pour que les politiques monétaires puissent être efficaces dans la lutte contre l’inflation. Ces dernières devront aussi s’opérer en coordination avec les politiques générales des pays, avec des réformes structurelles pour limiter les effets des resserrements monétaires sur la croissance et l’emploi.

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