Culture

Exposition de Dominique Médard à la Librairie Fahrenheit 451 à Carthage : Belle comme la rencontre fortuite d’un poisson rouge, d’un rouge-gorge et d’un chat bleu…

 

La dernière phrase manuscrite de Jean Genet : «Mettre à l’abri toutes les images du langage et se servir d’elles, car elles sont dans le désert, où il faut aller les chercher» est devenue la toile de fond du travail de Dominique Médard.

La Librairie Fahrenheit 451 expose, jusqu’au 28 novembre, les œuvres de Dominique Médard. Entre dessins peints, gravures et autres techniques mixtes, l’artiste y présente des œuvres colorées, aériennes et pleines de légèreté. Partageant sa vie entre le Sud-Ouest de la France, Dominique Médard puise son inspiration dans ses lectures (hommage à Jean Genet, Pierre Michon, etc.) et ses rencontres qu’elle modèle et fixe sur le papier, la toile et autres supports. Née à Paris, l’artiste a fait ses études aux Beaux-Arts de Toulouse. Bercée dès son enfance par l’univers de la mode, entre une grand-mère première d’atelier chez Elsa Schiaparelli et une mère brodeuse chez Lanvin, elle travaillera comme styliste textile pour des couturiers du prêt-à-porter avant d’enseigner les arts plastiques dans un collège de Cahors (en Occitanie). La dernière phrase manuscrite de Jean Genet : «Mettre à l’abri toutes les images du langage et se servir d’elles, car elles sont dans le désert, où il faut aller les chercher» est devenue la toile de fond de son travail. Sa pratique est prolifique avec à son actif diverses expositions, œuvres aux différentes techniques, illustrations de livres, de textes, de poèmes. Mais la peinture et la gravure  demeurent ses moyens d’expression privilégiés avec lesquels elle raconte des histoires faites de balancements sensuels entre les rythmes du corps et ceux de l’écriture. L’artiste a exposé un peu partout dans le monde : à Tachkent (Ouzbékistan), à Miami, en Italie, Roumanie, Bruxelles, au Maroc mais avant tout, dans les deux lieux où elle vit et travaille, le sud de la France et la Tunisie.

Dans cette exposition, elle présente deux séries d’œuvres : une en accompagnement des poèmes de Giovanni Dotoli et une deuxième série où elle nous convie à un joyeux périple à dominance bleue où elle fait se rencontrer les techniques entre autres des dessins peints sur papier  et des estampes sur bois et/ou monotypes.

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