Esprit à l'Ordre des ingénieurs : le contrôle de la qualité de l'enseignement n'est pas de votre ressort !
Esprit lOrdre des ingnieurs : le contrle de la qualit de lenseignement nest pas de votre ressort !
L’un des fondateurs et directeur général de l’école privée d’ingénieur Esprit, Tahar Belakhdar, vient de rétorquer à l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), qui veut imposer un contrôle obligatoire aux établissements privés d’enseignement supérieur, pour protéger le secteur des « intrus ».
Au micro de Shems Maâk sur Shems Fm, le dirigeant a martelé que le secteur est sous l’unique tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui évalue, accorde l’autorisation et contrôle les établissements d’enseignement et aucune autre partie n’est habilitée à faire son travail, même pas l’Ordre des ingénieurs.
Pour lui, l’ordre devrait se consacrer à sa mission première : l’inscription des ingénieurs ayant obtenu des diplômes reconnus par l’Etat, veiller à leurs intérêts et en aucun cas le contrôle des étudiants qui poursuivent encore leurs études.
Par cette revendication, ce que fait l’ordre est une « ingérence flagrante » dans les missions du ministère de l’Enseignement supérieur explique M. Belakhdar.
Et de noter que les écoles qui ont accepté cette intrusion ont eu peur de la tyrannie de l’ordre. « Moi, je n’en ai pas peur ! », a-t-il affirmé.
M. Belakhdar a tenu à préciser : « Je ne minimise pas l’importance de l’ordre mais ce n’est pas son rôle d’évaluer notre cursus. Il y a des établissements internationaux spécialisés, qui nous accréditent tous les cinq ans et nous sommes la seule école francophone qui a une triple accréditation internationale. Notre qualité d’enseignement est reconnue par le ministère et à l’international. Plus de 2.000 étudiants sont diplômés de notre établissement chaque année et 80% d’entre eux travaillent à l’étranger ».
Pour lui, cette ingérence ne peut être expliquée que par le fait que « le président de l’ordre, Kamel Sahnoun, est en train de faire de la politique probablement pour devenir le ministre de l’Enseignement supérieur ».
Tahar Belakhdar a spécifié que l’ordre avait visité son établissement il y a trois ans, lors du mandat du précédent, mais à son invitation. A cette époque-là, ils se sont tous mis d’accord sur le fait que l’ensemble des établissements d’ingéniorat en Tunisie publics et privés doivent être accrédités par des établissements internationaux pour garantir la qualité de l’enseignement dispensé.
Et d’appeler l’OIT a respecté son rôle et à permettre à sa structure et aux autres établissements d’enseignement à poursuivre leurs missions normalement.
I.N
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