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Enseignement supérieur | La Fédération générale maintient la grève du 27 avril 2023 : « Le dernier recours »

 

L’année universitaire touche à sa fin. Et, après un parcours relativement sans problèmes, la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Fgesrs) a entamé la mobilisation de ses troupes. A l’origine de ce mouvement syndical qui sera concrétisé par une grève prévue pour le 27 de ce mois, plusieurs revendications non satisfaites par les autorités.

La Fédération des enseignants universitaires a rappelé à plusieurs reprises qu’elle s’en tenait aux accords conclus avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et contenus dans la motion professionnelle du 24 septembre 2022.

Lors de la réunion de la commission administrative de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui s’est tenue le 8 avril dernier, la décision d’observer une grève présentielle le jeudi 27 avril a été prise. Un préavis de grève a été, par conséquent, envoyé aux autorités de tutelle le 13 avril courant. C’est en dernier recours que ce pas a été franchi en raison de ce que les responsables syndicaux appellent le revirement et l’atermoiement de la partie ministérielle.

Selon le secrétaire général de la fédération, il a été convenu au cours du dernier round de négociations avec le ministère, le 7 février 2023, d’engager des concertations avec le ministère des Finances pour évaluer les retombées de l’ensemble des revendications matérielles. 

« Des revendications sociales plus que matérielles »

Il a souligné, en outre, que l’essentiel des demandes des universitaires revêt beaucoup plus un caractère social que matériel.

Notamment avec la création d’une Mutuelle pour les universitaires qui devrait leur permettre de bénéficier de prestations de soins et d’assurance.

En somme, les revendications des universitaires telles qu’elles sont énoncées dans les documents syndicaux comptent pas moins de 14 points. On en citera quelques-unes.

Il y a la question du versement de la prime d’encouragement à la recherche scientifique au titre des années 2019-2020-2021, le relèvement de la prime de rentrée universitaire au niveau d’un salaire mensuel et sa généralisation à tout le corps universitaire, le calcul des heures supplémentaires de la même manière que les heures de travail…

D’autres points concernent le statut des enseignants, l’infrastructure des institutions d’enseignement, les recrutements, etc.

C’est en constatant ce silence de la part des autorités que les enseignants auraient été contraints de décréter la suspension des cours, de l’encadrement, des recherches et toutes les activités en lien avec le travail universitaire.

A cet effet, des dispositions claires ont été prises pour le déroulement de la grève du jeudi 27 avril. Tous les enseignants sont, donc, convoqués pour assister aux réunions qui se tiendront dans les établissements pour débattre des questions à l’origine de cette tension. 

Sauf imprévu de dernière minute, la grève est maintenue. Toutefois, il faut signaler que la Fgesrs vient de publier sur sa page Facebook que son SG, Nizar Ben Salah, devait comparaître devant le Tribunal de première instance de La Manouba, hier mardi 25 avril à 9h00.

Il s’agirait d’une plainte déposée à son encontre par l’ancien directeur de l’Institut supérieur du sport et de l’éducation physique de Ksar Saïd (Issep).

À l’origine de cette plainte, selon le syndicat universitaire, une publication sur Facebook par le SG dans laquelle « il dévoile  ce qui se passe à l’Issep ainsi que les dépassements et les dysfonctionnements ».

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