Sport

En attendant la nouvelle loi des structures sportives : Quel sport allons-nous choisir?

 

A la veille du démarrage du championnat de la Ligue 1, le ministre de la Jeunesse et des Sports a réuni les présidents des clubs de cette division. Il a entendu leurs doléances et sans aucun doute compati à leurs problèmes.

Mais… d’après les informations qui nous sont parvenues, elles ne différent en rien de ce qu’ont dit et déclaré leurs prédécesseurs. Parce que tout simplement rien n’a changé. Et rien ne changera tant que ceux qui verrouillent la situation seront là.

La meilleure preuve est bien l’absence de candidats répondant aux conditions exigées pour devenir président  de club ou même de fédération. Ne parlons pas des autres organismes et parties prenantes incontournables de ce sport, dont la situation inquiète.

Les médailles ? Les titres ? Les solennelles ascensions de nos couleurs aux mats d’honneur ne doivent en aucun cas nous paraître des prouesses. A la condition de considérer le sport tunisien à sa véritable valeur. Et ce sport, où 84% de la population en entendent seulement parler, nous n’en voulons pas.

Les associations qui poussent de partout, leurs activités qui sont parfois si opaques que nous perdons toute trace indiquant leur existence, nous n’en voulons pas aussi. Ces clubs supposés professionnels qui pataugent dans des marais boueux, accablés de dettes, encore moins.

Et la nouvelle loi ?

C’est la raison pour laquelle nous aurions aimé avoir des informations à propos de la nouvelle loi devant commencer à apurer cette situation en instaurant une bonne gouvernance, en optant pour une véritable gestion dans le cadre des entités à mettre en place pour conforter les assises de ce qui fait le sport dans notre pays.L’Etat n’a pas à soutenir des clubs professionnels. Il est là pour tout faire en vue d’augmenter le nombre de citoyennes et de citoyens pratiquants, élargir le champ de prospection, investir dans l’infrastructure appelée à accueillir, encadrer et former la jeunesse et les futures générations. Cette loi, que l’on a mise en forme, allait introduire cette rigueur qui manquait, ces précautions à observer pour que des clubs professionnels désargentés ne viennent pas tout accaparer. Ces clubs leur a-t-on parlé le langage de la vérité ?

Nous l’ignorons et le résumé des débats qui se sont déroulés s’est montré bien discret.

Va-t-on plier sous la pression des lobbys qui ont, dès le début, refusé de l’accepter et recommandé de la laisser tomber ? Cette loi menaçait leurs chasses gardées et bloquait toute émergence de jeunes de qualité qui ont leur mot à dire, des idées pour faire évoluer la gestion aussi bien des associations que des fédérations. Au fait, le ministre de la Jeunesse et des Sports a annoncé qu’après les JO de Paris, toutes les fédérations sont tenues d’organiser leurs assemblées générales «Est-ce que cela tient toujours ?

En attendant, quel sport allons-nous choisir ?».

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