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OMC : réduction de la pauvreté, création d’une prospérité partagée

L’Organisation mondiale du commerce a appelé à faire plus pour les pays pauvres, faisant valoir que l’ouverture commerciale n’est pas suffisante à elle seule pour réduire les inégalités entre les économies.

Dans son rapport 2024 sur le commerce mondial, l’OMC a examiné le rôle qu’a joué le commerce pour ce qui est de réduire l’écart de revenus entre les économies depuis la création de l’organisation en 1995.

Le principal message du rapport réaffirme le rôle transformateur du commerce dans la réduction de la pauvreté et la création d’une prospérité partagée.

Selon le rapport, les économies à faible revenu et à revenu intermédiaire accusant un retard tendent généralement à être moins engagées dans le commerce international, à recevoir moins d’investissements étrangers directs, à être plus tributaires des produits de base, à exporter moins de produits complexes et à échanger avec un nombre plus réduit de partenaires.Pour la directrice générale de l’OMC, le protectionnisme n’est «pas une voie efficace vers une meilleure inclusion» car il peut augmenter les coûts de production et donner lieu à des représailles commerciales coûteuses.

Selon l’OMC, ces politiques nationales de soutien destinées à rendre le commerce plus inclusif peuvent, par exemple, concerner la formation professionnelle, les allocations-chômage, l’éducation en vue d’améliorer les qualifications et la mobilité de la main-d’œuvre, la politique de la concurrence pour faire en sorte que les consommateurs bénéficient de prix moins élevés, des infrastructures fiables et le bon fonctionnement des marchés financiers.

La consommation mondiale continue de croître en 2024-2025

L’Opep prévoit une croissance de la consommation mondiale de pétrole en 2024 et 2025, mais la révise légèrement à la baisse par rapport à ses précédentes prévisions, selon son dernier rapport mensuel.

Le monde consommera en moyenne 104,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2024 contre 102,2 mb/j en 2023, indique le rapport. Pour 2025, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole table sur une consommation mondiale de 105,9 millions de barils par jour. Dans sa précédente prévision, l’Opep tablait sur une consommation de 104,3 millions de barils par jour en 2024 et de 106,1 millions de barils par jour en 2025. En 2019, avant la pandémie de Covid, la planète consommait environ en moyenne 100 millions de barils par jour de pétrole. Pour l’année en cours, l’Opep entrevoit une croissance de la demande mondiale estimée à 2 mbj sur un an, «ce qui reste bien au-dessus de la moyenne historique de 1,4 million de barils par jour observée avant la pandémie de Covid-19», précise l’organisation.

Cette croissance est quasi-exclusivement portée par les pays non-membres de l’Ocde, la Chine et l’Inde en tête, avec plus de 1,8 mbj supplémentaires sur l’année, tandis que les pays membres de l’Ocde ne compteront que pour 0,1 mbj dans cette croissance. «Pour 2025, la demande mondiale de pétrole devrait croître à un rythme soutenu de 1,7 mbj en glissement annuel», un chiffre également révisé à la baisse par rapport à l’estimation du mois d’août, toujours du fait des deux géants asiatiques et au Moyen Orient, souligne le rapport. Au quatrième trimestre 2024, l’Opep prévoit une demande mondiale de 105,6 mbj «soutenue par la forte demande de voyages aériens et la mobilité routière, y compris le transport routier, ainsi que par de solides activités industrielles, de construction et agricoles dans les pays non membres de l’Ocde».

34 pays souhaitent rejoindre les Brics

Lors de sa rencontre avec les représentants des Brics à Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que « plus de trente pays » souhaitaient rejoindre l’organisation intergouvernementale qui comprend déjà le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis.

«Nous ne pouvons pas ignorer l’intérêt croissant de nombreux pays pour les Brics. Aujourd’hui, plus de trente pays, plus précisément 34, ont exprimé le souhait de rejoindre notre union sous une forme ou une autre. Par conséquent, une discussion active a été entamée entre tous les participants des Brics concernant les modalités d’une nouvelle catégorie d’Etats partenaires».

Depuis 2006, les membres fondateurs des Brics portent la voix des principales économies émergentes et appellent à un ordre mondial plus équitable. Ils œuvrent en faveur d’une réforme des institutions internationales telles que les Nations unies, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale pour contrer l’influence mondiale de l’Occident.

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