Echo d’Afrique
Le Maroc ambitionne de devenir le premier pays africain à rejoindre le Cern
Dans une démarche ambitieuse, le Maroc se positionne pour devenir le premier pays africain à rejoindre le Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire). En effet, le Royaume a manifesté son intérêt à devenir membre associé de cette prestigieuse organisation scientifique. Cette décision s’inscrit dans la volonté de Rabat de développer la recherche nucléaire et la technologie associée dans le pays. Le Cern est une organisation internationale de recherche scientifique qui se concentre sur la physique des particules. Fondé en 1954, il est situé à Genève, en Suisse, et compte actuellement 23 Etats membres. Si le Maroc réussit à devenir membre associé, il deviendra le premier pays africain à intégrer cette communauté scientifique de renom. Les avantages d’une adhésion au Cern pour le Maroc sont multiples. En tant que membre associé, le pays pourra participer aux programmes de recherche et de développement menés par le Cern, accéder à des infrastructures scientifiques avancées et collaborer avec d’autres scientifiques du monde entier. Cette adhésion permettrait également au Maroc de renforcer ses capacités techniques et scientifiques dans le domaine nucléaire, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités pour le développement économique et l’innovation technologique dans le pays.
L’intégration du Maroc au Cern serait une étape naturelle dans la concrétisation des ambitions nucléaires du pays, en lui donnant accès à une expertise et à une collaboration internationale de haut niveau. Le développement du secteur nucléaire marocain présente également des perspectives intéressantes pour le Royaume en termes d’énergie, de médecine et d’environnement.
Banque africaine de développement : 1 milliard de dollars pour développer des solutions d’assurance climatique
La Banque africaine de développement mobilise 1 milliard de dollars pour développer des solutions d’assurance climatique à travers un réseau de 150 assureurs et réassureurs via son mécanisme d’assurance contre les risques climatiques en Afrique. Ce mécanisme soutiendra la conception et le développement de produits d’assurance contre les catastrophes liées au climat, indique la banque. En outre, il étendra l’assurance-crédit aux portefeuilles d’investissement dans les domaines du climat, des systèmes agroalimentaires et du développement des entreprises. Dans son discours d’ouverture au Sommet africain sur le climat, tenu du 4 au 6 septembre dans la capitale kényane Nairobi, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a appelé à investir dans les énergies renouvelables en Afrique, soulignant la richesse du mix énergétique du continent. L’Afrique dispose d’un énorme potentiel énergétique,—de l’énergie hydroélectrique et éolienne, solaire à la géothermie—, qui reste inexploité face à un énorme déficit électrique sur le continent, a-t-il ajouté. Le continent dispose d’un potentiel de capacité solaire quasi illimité (11 TW), une production hydroélectrique abondante (350 GW), dont seulement 5 à 6 % sont exploités, l’éolien (110 GW), dont seulement 2 % sont utilisés et les sources d’énergie géothermique (15 GW), déclare Adesina. Nous devons nous assurer de combiner les sources d’énergie renouvelables et de donner à l’Afrique la sécurité énergétique, la stabilité énergétique, l’accessibilité financière et l’indépendance du secteur énergétique, pour pouvoir alimenter son économie», a-t-il affirmé.
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