Démarrage de la 1ère édition du festival du court métrage du Bardo : Des talents émergents prometteurs
Outre les films en compétition, ce jeune festival qui se veut une plateforme pour les jeunes cinéastes propose un atelier de production de films low-cost avec la participation de trois producteurs. Au programme également, une rencontre autour de la Palestine, intitulée «Raconte-moi la Palestine».
Le festival international du film amateur de Kélibia (Fifak) fait des émules. Après celui du Sahara à Ksar Ghilène, l’espace culturel Dar Masrahi au Bardo lance la première édition du festival du court métrage (6-10 novembre 2024) dont le démarrage a eu lieu, mercredi dernier, devant un parterre de cinéastes, de journalistes et de cinéphiles.
Dans sa présentation de la manifestation, Slim Sanhaji, directeur de Dar Masrahi, a indiqué que l’espace culturel Dar Masrahi ne se limite pas aux représentations théâtrales mais est ouvert à tous les arts : cinéma, danse, spectacle de musique, conférences, etc. Pour ce qui est de cette première édition du festival du court métrage, il a rappelé que, dès l’ouverture de l’appel à la candidature, 350 films ont postulé dans les trois catégories de la sélection officielle : courts métrages de fiction et de documentaire, films d’écoles et productions réalisées avec des téléphones mobiles.
« Le comité de sélection a choisi 15 courts métrages, 8 films d’écoles et 10 films produits avec des téléphones mobiles. Tous les films qui nous sont parvenus méritent d’être projetés. C’est pourquoi nous avons prévu une section parallèle. Ce qui nous a fait le plus plaisir c’est que les jeunes veulent que cette première session soit une réussite », a-il-déclaré.
Place a été faite à la présentation des jurys des trois compétitions. La compétition des courts métrages : compétition des films d’écoles, compétition des films de téléphone mobile et présentation des cinéastes dont les films ont été sélectionnés à la compétition officielle.
Outre les films en compétition, le festival, qui se veut une plateforme pour les jeunes cinéastes, propose un atelier de production de films low-cost avec la participation de trois producteurs. Au programme également, une rencontre autour de la Palestine, intitulée « Raconte-moi la Palestine » à travers des témoignages, des dessins, de la musique, et ce, durant toute la durée du festival avant les séances de projections.
Sont prévus également des ateliers d’écriture de scénario animés par Khedija Lemkecher, de création et design sonore avec Mohamed Amine Khaldi, de musique de film et effets sonores avec Sami Ben Saïd et de création et vidéos réelles avec Houssem Sança.
C’est avec le documentaire de 14 minutes, « La Mémoire de la Palestine » de Hayet Labben, qu’a été donné le coup d’envoi de la soirée d’ouverture. Le film est un retour sur le parcours du photographe Mahfoudh Abou Tourk qui a travaillé pour le compte d’agences étrangères, AFP et Reuters entre autres, et ses déboires de journaliste photographe avec l’occupant israélien. De tristes souvenirs filmés à partir du témoignage du photographe lui-même et des photos prises sur le terrain du conflit et qui constituent la mémoire de la Palestine. Un film simple et touchant pour le démarrage de cette session inaugurale dédiée en hommage à la Palestine.
Puis, la cérémonie s’est poursuivie avec les films en compétition Smartphone : « Le si. magique d’être » de Imène Ghazouani et « Mon double » de Karama Sayadi ; la compétition films d’écoles : « Welcome, little one » et « Samina » de Ahmed Barkia, la compétition des courts métrages : « Soufisme » de Younes Ben Hajria.
Organisé avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) et le Centre national d’art de la marionnette, cette première session sera clôturée par une cérémonie de remise de 6 prix d’une valeur allant de 800 à 3000 dinars.
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