«Dans les coulisses de l’œuvre de Jilani Saadi», du 14 au 17 août 2023, au centre Rid’Arts à Menzel Témime: L’image post 2011 selon Saadi

Il sera question de la vidéo-surveillance avec «Dans la peau», tourné en 2009 et montré pour la première fois en Tunisie en 2018, de GoPro à travers «Bidoun», «Bidoun 2» et «Bidoun 3» réalisés entre 2012 et 2018 et du drone dans «Insurrection» (2021).

Animateurs de ciné-clubs, étudiants en cinéma, jeunes journalistes culturels et cinéphiles pouront profiter de l’atelier d’analyse filmique intitulé «Dans les coulisses de l’œuvre de Jilani Saadi», qui sera proposé par l’association Sentiers, du 14 au 17 août 2023, au centre Rid’Arts à Menzel Témime.

Dédié aux derniers films de Saadi, l’atelier, animé par Chaïma Chorfane et Insaf Machta en présence du cinéaste, est organisé en partenariat avec le centre culturel Rid’Arts, l’association Echos cinématographiques, Hakka Distribution, avec le soutien du CNC et de l’IFT.

Comme l’indiquent les organisateurs, les films programmés ont été tournés et/ou sortis après 2011 et expérimentent des dispositifs qui créent une hétérogénéité au niveau du point de vue. Il sera ainsi question de la vidéo-surveillance avec «Dans la peau», tourné en 2009 et montré pour la première fois en Tunisie en 2018, de GoPro à travers «Bidoun», «Bidoun 2» et «Bidoun 3» réalisés entre 2012 et 2018 et du drone dans «Insurrection» (2021).   

Ces dispositifs, vecteurs d’un trouble dans la représentation de la réalité, ne sont pas sans lien, comme l’explique Jilani Saadi, avec les transformations politiques et l’errance d’individus ayant rompu les amarres. Des techniques qui racontent le cinéma particulier de Saadi qui a su s’adapter et contourner l’absence de financements comme ce fut le cas pour sa saga «Bidoun».     

L’atelier réfléchira sur des régimes d’images vues depuis 2011, en revenant sur les partis-pris de mise en scène, sur leur perception par les spectateurs et sur la manière dont ils ont été pensés de l’écriture au montage, passant par le tournage et ses conditions qui relèvent d’une économie de production porteuse de nouvelles formes ayant souvent une dimension réflexive.

Les projections-débats, lors de cet atelier, sont destinés d’abord aux participants mais, également, ouvertes au public (sans inscription préalable) et auront lieu tous les soirs à partir de 21h30 en plein air dans le jardin du Rid’Arts.   

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