Corruption à la ferme Mabrouka : quatre arrestations suite à une enquête du parquet du Kef
Corruption la ferme Mabrouka : quatre arrestations suite une enqute du parquet du Kef
Le premier adjoint du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance du Kef, Yosri Hawami, est intervenu, mardi 19 novembre 2024, sur les ondes de Jawhara FM pour commenter les arrestations effectuées au sein de la ferme « Mabrouka », en lien avec des soupçons de corruption.
M. Hawami a précisé que l’enquête avait été ouverte à la suite d’une plainte déposée par la trésorerie régionale du gouvernorat du Kef, signalant des soupçons de corruption. Lors de son intervention avec Hatem Ben Amara, il a également indiqué qu’un individu profitait illégalement d’un terrain agricole appartenant aux domaines agricoles publics.
Il a ajouté que le ministère public avait autorisé la brigade de recherche et d’investigation de la Garde nationale du Kef à ouvrir une enquête.
« Le ministère public a ordonné la garde à vue de quatre personnes, et trois autres ont été laissées en liberté », a annoncé M. Hawami lors de l’émission « Sbeh El Ward ».
Il a précisé que plusieurs accusations avaient été portées par le ministère public, notamment en vertu de l’article 96 du Code pénal. Cet article, fréquemment invoqué dans les affaires de mauvaise gestion ou de corruption impliquant des fonctionnaires publics, stipule que tout fonctionnaire public ou assimilé ayant causé un préjudice à l’administration ou obtenu un avantage injustifié pour lui-même ou pour un tiers peut être poursuivi.
Les quatre personnes en question font désormais l’objet de mandats de dépôt émis par le juge d’instruction.
Par ailleurs, le terrain concerné avait déjà fait l’objet d’une action publique visant à le récupérer il y a deux ans, après son occupation par un individu redevable à l’État de sommes d’argent très importantes. Cette personne fait également l’objet de poursuites judiciaires.
H.K
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