Corée du Nord: Tir de missiles de croisière en mer Jaune
Pyongyang a tiré, ce samedi, « plusieurs missiles de croisière » en mer Jaune, entre la péninsule coréenne et la Chine, a indiqué l’état-major interarmées de Séoul, mais garde le silence sur le sort du militaire américain qui s’est échappé mardi vers son territoire depuis le Sud.
Par ailleurs, à l’ONU, plusieurs ambassadeurs ont demandé à la Chine son « assistance » sur la Corée du Nord.
Les tirs de missiles ont eu lieu samedi autour de 04H00 locales (19H00 GMT vendredi), selon la même source. Ils surviennent trois jours après ceux de deux missiles balistiques, cette fois en mer du Japon, sur la côte est opposée.
« Les renseignements sud-coréens et américains analysent les lancements tout en surveillant les signes d’activités supplémentaires », a ajouté l’armée sud-coréenne.
Les relations entre les deux Corées se trouvent au plus bas, la diplomatie étant au point mort et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un appelant à une accélération de la course aux armements, y compris des armes nucléaires tactiques.
Ces derniers tirs de missiles de croisière se produisent alors qu’un soldat américain, Travis King, est entré en Corée du Nord mardi depuis le Sud et y est possiblement détenu par les autorités, selon l’armée américaine.
Le militaire, qui purgeait une peine de prison en Corée du Sud pour agression, devait rentrer aux Etats-Unis pour faire face à des sanctions disciplinaires.
La Corée du Nord n’avait toujours pas donné de nouvelles de lui à Washington, l’armée américaine se disant « très préoccupée » par le sort et « la manière dont pourrait être traité » Travis King.
« Le Pentagone a tenté de joindre l’armée nord-coréenne pour s’informer de la situation de King mais n’a pas obtenu de réponse », a affirmé jeudi Matt Miller, un porte-parole du Département d’état.
Le même jour, Pyongyang a déclaré que l’escale en Corée du Sud d’un sous-marin nucléaire américain pouvait « tomber sous le coup des conditions d’utilisation » de ses propres armes atomiques.
Séoul a répondu le lendemain à ces menaces en réaffirmant que toute attaque de ce type déclencherait une riposte entraînant la « fin » du régime de Kim Jong Un.
(AFP)
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