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CONSEIL DE SÉCURITÉ NATIONALE:  Kaïs Saïed met les points sur les i

Lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale, tenue hier, lundi 25 septembre, au Palais de Carthage, le Président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé l’examen d’un certain nombre de dossiers brûlants touchant à la situation sécuritaire générale dans le pays, tout en évoquant d’autres points qu’il faut voir de très près.

Concernant la présence des migrants subsahariens, le Chef de l’Etat a tenu à préciser qu’ils sont certes les bienvenus chez nous, mais à condition que ce soit dans le cadre du respect des lois du pays, avant de mettre en relief les efforts gigantesques déployés par les forces sécuritaires et militaires afin de lutter contre la traite des humains et les trafiquants d’organes.

Passant ensuite à la question de la sécurité routière, dans le sens où il faut redoubler de vigilance pour limiter le phénomène des accidents de la circulation, il estime qu’«il s’agit d’un phénomène inquiétant dû, entre autres, à l’état des routes et du parc automobile, mais également et surtout à une certaine mentalité, considérant la voie publique comme appartenant au gouvernement et qu’en la piétinant, ils estiment avoir abusé du gouvernant », avant de préciser qu’il s’agit d’un problème de relation entre gouvernant et gouverné, d’où la nécessité pour le citoyen de se sentir propriétaire de l’espace public. Et d’enchaîner, dans le même ordre d’idées, que tout responsable est tenu d’assumer ses prérogatives et ses responsabilités. « Il est illogique, voire inadmissible, qu’un responsable local ou régional soit appelé à intervenir après minuit pour lever des ordures ou assurer le transfert d’un patient d’un établissement hospitalier à un autre, sachant que l’institution de la Présidence de la République a dû intervenir parfois pour ce genre de cas».

Abordant le volet de la liberté de la presse, il a tenu à rassurer que cette question ne se pose plus dans la mesure où la liberté de penser et de s’exprimer sont bien garanties. « Or, la liberté d’expression n’est pas synonyme de mensonge, d’atteinte à l’honneur ou même parfois de menace de mort », a indiqué le Chef de l’Etat avant de rappeler que «la Télévision nationale, les deux chaînes confondues, doit s’inscrire dans la ligne de libération nationale et cesser de parler d’ingérence dans sa ligne éditoriale ». Le Président Saïed a révélé que certaines radios ont mené, récemment, des campagnes de déstabilisation des autorités.

«Mais elles ne réussiront pas », a-t-il martelé. « En effet, certains ont prétendu que je dois ma réussite à la télévision nationale, mais je tiens à faire savoir que dans le passé, j’ai décliné de nombreuses invitations de ces médias. On m’avait même proposé des honoraires que j’avais refusés ». Et de conclure avec le dossier de la Cité médicale de Kairouan en révélant qu’une partie en Tunisie avait prié un pays étranger de ne pas financer

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