Culture

Clôture de la 58e édition du festival international de Carthage : Assala, 30 ans après, toujours au sommet

 

Ce soir-là, malgré les nuages menaçants, le public de Carthage a bravé la pluie, attendant patiemment le début du concert. Comme par magie, le ciel s’est éclairci, dès les premières notes, offrant deux heures de répit aux spectateurs conquis par la voix envoûtante de leur idole.

Trente ans après sa première apparition au Festival international de Carthage, Assala Nasri a enflammé une nouvelle fois la scène de l’amphithéâtre romain. Ce samedi 17 août 2024, clôturant la 58e édition du festival, la chanteuse syrienne a livré une performance inoubliable. Ce soir-là, malgré les nuages menaçants, le public de Carthage a bravé la pluie, attendant patiemment le début du concert. Comme par magie, le ciel s’est éclairci, dès les premières notes, offrant deux heures de répit aux spectateurs conquis par la voix envoûtante de leur idole. 

Les applaudissements et les chants repris en chœur ont créé une atmosphère électrisante, caractéristique des nuits d’été à Carthage où la musique se fond dans la douceur méditerranéenne. Assala a enchanté son auditoire en alternant tubes intemporels et nouvelles compositions. «Law Taarafou», «Ma bahebech had ella anta» et «La toussadek», suivis de titres acclamés par le public à l’instar de : « Samahtak »  et « Ya majnoun » et qui ont déchaîné l’enthousiasme. Mais c’est son hommage  à la Palestine et au peuple palestinien et cette ode à la résistance qui ont particulièrement touché le public, mêlant la puissance du message à la douceur de la mélodie et la force des paroles.

Sa voix, à la fois forte et veloutée, a parcouru un large éventail d’émotions. De l’amour à la patrie, en passant par la joie et la nostalgie, chaque chanson a emmené les spectateurs dans un voyage musical intense. Assala Nasri a, en outre, réservé une agréable surprise au public tunisien en lui consacrant un nouveau titre, spécialement composé pour l’occasion. Cette chanson, écrite et arrangée en l’honneur de la Tunisie, témoigne de l’attachement particulier de l’artiste à notre pays.

Accompagnée d’un orchestre talentueux, Assala a déployé toute sa sensibilité, créant des instants magiques. Le style d’Assala se distingue par un mélange de tradition et de modernité. Puisant dans le patrimoine musical arabe tout en y apportant une touche actuelle, son répertoire révèle une grande richesse artistique. Chaque morceau invite à découvrir un univers culturel captivant. Au fil du temps, Assala Nasri est devenue une figure incontournable de la scène musicale arabe. Son retour à Carthage, trois décennies après ses débuts, prouve la pérennité de son talent. À la fin du concert, le public était unanime : la magie d’Assala reste intacte, aussi puissante qu’à ses débuts. Avec ce concert, la 58e édition du Festival international de Carthage s’achève. Cette année encore, le festival a su tenir ses promesses, offrant une programmation riche et variée qui a attiré des milliers de spectateurs. Des artistes locaux aux stars internationales, la scène de l’amphithéâtre romain a vibré au rythme de performances mémorables. Les yeux sont maintenant rivés sur l’avenir, avec l’espoir d’une édition 2025 encore plus ambitieuse.

L’article Clôture de la 58e édition du festival international de Carthage : Assala, 30 ans après, toujours au sommet est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page