Ces entraîneurs qui dépoussièrent la Ligue 1 : Le choc des générations…
La nouvelle génération de coachs apporte un vent de fraîcheur en cette fin d’année 2023. Maintenant, il revient aux tenants de nos écuries de faire preuve de patience dans la difficulté, et de chasser, le cas échéant, cette «pulsion» qui les pousse à faire sauter le premier fusible pour relancer la machine, tout en espérant repartir du bon pied.
Alors que la tendance est au rajeunissement du staff technique en Tunisie avec l’avènement des Jalel Kadri, Imed Ben Younès, Saïd Saïbi, Wajdi Bouazzi, Ahmed Dridi, Jamel Khecharem, Montassar Louhichi, Hatem Missaoui, Mohamed Ali Maalej, Tarek Jeni, Walid Chettaoui, Hakim Aoun, Abdessatar Ben Moussa, Samir Landolsi, Mohamed Ayari, Riadh Jelassi, Maher Guizani, Hassen Gabsi et tant d’autres, certains «patriarches» restent dans le circuit, à l’instar de Faouzi Benzarti, Mondher Kbaier ,Chaker Meftah, Ferid Ben Belgacem, Abderrazek Chebbi, Taoufik Zaaboub, Nabil Mâaloul et Mourad Okbi, alors que d’autres incontournables de notre sport-roi se maintiennent tels que Chiheb Ellili, Khaled Ben Yahia, Radhi Jaïdi, Lassâad Maamer, Skander Kasri, Fethi Jbal, Lassaad Dridi, Lassaad Jarda, Mohamed Mkacher, Kais Yaakoubi, Mouine Chaabani, Hamadi Daou, Mohamed Kouki, Nabil Kouki, Naoufel Chebil, Tarek Thabet et Maher Kanzari.
La moyenne d’âge de nos coachs a donc baissé, et certaines oppositions en Ligue 1 et en Ligue 2, ces derniers temps, représentent même les extrêmes sur le banc. Au poste le plus prestigieux, le plus convoité, le plus éjectable et ingrat aussi, du côté de l’élite tunisienne, ces derniers temps, le débat tourne davantage autour de l’essoufflement d’une méthode, et la finalité est la même pour tous, au moyen d’un simple mouvement très basique: le changement d’entraîneur en puisant dans la nouvelle vague de coachs. En l’état donc, à l’image de Imed Ben Younès chez le champion en titre étoilé, une vague de jeunes techniciens s’installe sur les bancs de Ligue 1, une tendance nouvelle amenée à durer.
Contacts coupés avec les pompiers de service
Dans le football tunisien, à présent, ce ne sont pas les joueurs, mais c’est un autre «corps de métier» qui se distingue par sa cure de jouvence. Et pour la plupart, outre le fait que lesdits techniciens sont quasiment tous d’anciens footballeurs, ils sont tous passés par la case CDF, issues donc pour la plupart du « monde » de la formation. Bref, ils ont tous été éducateurs avant de s’installer sur un banc de Ligue 1 ou de Ligue 2, tout en espérant suivre les traces des Faouzi Benzarti, Youssef Zouaoui, Larbi Zouaoui, Ammar Souayah, Abdelmajid Chetali, Ameur Hizem, Mokhtar Tlili, Jamel Eddine Bouabsa, Hmid Dhib, Habib Mejri et autre Amor Dhib.
La tendance a donc changé. Désormais les présidents de club et autres décideurs n’appellent plus systématiquement les «pompiers de services» aux CV bien remplis pour occuper le poste. Même lors d’une saison couperet ou d’un dernier virage délicat à entamer, à l’exception de l’Etoile de la saison passée, les dirigeants n’hésitent pas à prendre des risques et font désormais confiance à de jeunes hommes du club, souvent novices.
Aujourd’hui donc, les techniciens autochtones sont de plus en plus jeunes à être intronisés en équipe première. Certes, tantôt, nos clubs optent pour des solutions à court terme venant de l’extérieur. Mais globalement, la plupart pensent désormais en termes de staff et non plus en termes de coach. En clair, l’ère d’un entraîneur qui gère tout est terminée. Et, à travers cette « nouvelle mode », un constat est frappant : les résultats suivent à terme et non plus en extrême urgence, alors que, dans le même temps, le risque financier est mieux assumé par les dirigeants, sachant que le jeune entraîneur ne reçoit généralement pas de grosse indemnité de licenciement en cas de rupture unilatérale.
La nouvelle génération de coachs apporte donc un vent de fraîcheur en cette fin d’année 2023. Maintenant, il revient aux tenants de nos écuries de faire preuve de patience dans la difficulté, et de chasser, le cas échéant, cette «pulsion» qui les pousse à faire sauter le premier fusible pour relancer la machine, tout en espérant repartir du bon pied.
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