C3—PHASE DES GROUPES— 1Ere JOURNEE (14H00) : CA-DREAMS FC (WATANIA 1 TERRESTRE, BEIN SPORTS AR): La victoire à tout prix

Si l’on se fie à la dynamique globale, l’équipe s’avance certes avec des certitudes, mais elle aurait bien tort de ne pas se montrer intraitable dans son fief, une vraie nécessité.

Par le passé, le CA n’était jamais aussi à l’aise que quand il n’était pas attendu. En clair, le CA a toujours préféré la position de challenger pour donner le meilleur de lui-même et donc mieux s’exprimer sur le rectangle vert. En revanche, quand le CA carbure à plein régime en Ligue 1 avec pas moins de cinq succès de rang (toutes compétitions confondues) et un statut de leader qui lui colle désormais à la peau, ses adversaires prennent des précautions, feront tout pour le déstabiliser (ficelles du métier) et c’est de bonne guerre. Bref, avec l’équipe à battre, il faut y aller franco et les Clubistes ne le savent que trop au moment de croiser le représentant du grand Accra en début d’après-midi, puis enchaîner dans quelques jours par des périples, des voyages forcément harassants. Il faut donc comprendre par là que le tirage n’a pas été clément pour le CA, appelé à se déplacer par la suite en Angola, au Nigèria et au Ghana. Pas de courte «excursion» donc en Algérie, au Maroc, en Mauritanie ou même en Egypte… Qu’à cela ne tienne, pour  finalement «prendre le quart», il faut finir en haut du pavé. Pour voir les tours avancés, il faut tout d’abord gagner à domicile et ensuite bien gérer ses périlleux déplacements et mieux aborder des concurrents de qualité qui font que le groupe clubiste est homogène et loin d’être abordable. Aujourd’hui donc, pour donner davantage de relief à un premier tiers de saison prometteur, le CA doit vaincre même sans convaincre, car tout autre résultat constituera un coup de frein dans la courbe de progression des joueurs de Saïd Saïbi, et ce, après avoir remis l’équipe dans le sens de la marche depuis quelque temps déjà.

A présent, le statut du CA a évolué et l’équipe est désormais plus que jamais dans le collimateur de ses adversaires, avides de faire sauter le verrou clubiste, faire tomber le leader de la Ligue 1 (Gr A) de son piédestal, s’offrir le scalp d’un redoutable concurrent (sur le papier), bref, frapper un grand coup et par là même plonger le CA dans une crise de croissance au moment où l’on pense qu’il a atteint son rythme de croisière. Scénario plus qu’improbable cependant. Son rang, le CA l’a gagné à la sueur du front, et ce, grâce à une idée de jeu résolument collective ces derniers jours. En clair, pour Dreams FC, adversaire ghanéen de cet après-midi, si l’ambition de secouer un CA qui carbure se comprend, il ne faut pas oublier aussi que la rançon du succès n’est pas toujours celle à laquelle on s’attend… Aujourd’hui donc, le CA a rendez-vous avec Dreams FC à Radès. Et si pour l’avant-match, on considère maintenant que les Clubistes ont retrouvé tout ce qui faisait leur force par le passé, avec cette once de réussite qui les fuyait avant, seule la vérité du terrain comptera au coup de sifflet final. Mais bon, d’ici à pencher vers une position préférentielle de challenger, curseur clubiste passé pour faire des résultats, a priori, l’on ne peut que cocher le «choix» de la condition de favori, en l’état… A présent, si l’on se fie à la dynamique globale, c’est bien l’équipe de Saïd Saïbi qui s’avance avec le plus de certitudes, forte de ses dernières victoires et de son caractère bien trempé. Cependant, le CA aurait bien tort de bomber le torse et d’enfiler un costume qui n’est pas encore le sien, surtout qu’au-delà des points en jeu en phase de groupe de la C3, se montrer intraitable dans son fief est une vraie nécessité, pour ne pas griller de joker, pour ne pas s’affoler après-coup, le cas échéant…Vers 14h00, le staff technique clubiste disposera de la totalité de son groupe pour aligner le meilleur onze possible. Un onze qui pourrait se présenter en 4-2-3-1 avec Moez Hassen dans les cages, Zaâlouni et Taoues (voire Hamrouni) sur les flancs, la paire Cherifi-Omrani dans l’axe, le tandem Khélil-Ben Yahia au ratissage-quadrillage, le trident Srarfi-Sghaïer-Hamdi Laâbidi (sinon Meziani) au cœur du jeu et Kinglsey Eduwo en pointe. Ne pas oublier aussi que le revenant Garreb et Chiheb Laâbidi constituent des alternatives offensives, un duo prêt à bondir, si besoin.     

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