Bassem Trifi : en cette période électorale, les autorités se doivent de libérer tous les prisonniers d'opinion
Bassem Trifi : en cette priode lectorale, les autorits se doivent de librer tous les prisonniers dopinion
Le président de la Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi a lancé, jeudi 12 septembre 2024, lors d’une conférence de presse, un appel aux autorités, réclamant la libération des détenus d’opinion, les journalistes et toutes les personnes incarcérées sur la base du décret-loi 54.
Bassem Trifi a estimé que cela était d’une importance capitale en pleine campagne électorale. « On prétend aujourd’hui que le pays vit dans un climat démocratique. Le discours officiel affirme que les libertés sont garanties et qu’il n’y a aucun recul sur les acquis de liberté d’expression, de justice indépendante, etc. En réalité, aujourd’hui à la veille de l’élection, la situation est effrayante et on ne peut donc pas dire qu’on pourrait tenir un scrutin démocratique, intègre et transparent ».
Le président de la ligue a, de ce fait, indiqué que celui qui dit qu’on est en période électorale, se doit de commencer par proclamer une grâce pour les prisonniers d’opinion, les journalistes et les personnes incarcérées sur la base du décret-loi 54. « C’est un appel que je lance au pouvoir prétendant que le climat est démocratique, que les élections sont intègres et respectent les institutions et l’Etat de droit, que la justice est indépendante… Non ! Nous réclamons la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, nous réclamons la fin de la mainmise sur le pouvoir judiciaire et des instances indépendantes, dont l’Isie, nous réclamons l’arrêt du harcèlement des journalistes… ».
C’est ainsi que s’est exclamé Bassem Trifi estimant qu’en l’absence de ces conditions, le discours officiel sur les libertés et la démocratie ne tient pas la route.
I.L
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