Basket | Le CAB refait surface : L’engouement renaît !

Le basket-ball redevient le deuxième sport populaire dans la capitale du Nord…

A vrai dire, cette discipline, qui semble reléguée au second rang à Bizerte, a toujours drainé du monde depuis que les basketteurs du CAB et de l’ASCimenterie de Bizerte évoluaient au terrain de la rue de Constantinople. C’était l’époque où les spectateurs, serrés les uns contre les autres, suivaient les matches debout et l’aire de jeu était en terre battue. Aujourd’hui, la salle Mohammed Fatnassi fait nettement mieux puisqu’elle réunit à chaque rencontre de nombreux fans, bien installés dans les gradins, venant en groupes d’amis ou en famille encourager les basketteurs cabistes. Et le nombre des supporters s’accroît au fur et à mesure que les résultats deviennent positifs ! C’est le cas cette saison, une saison au cours de laquelle les «Jaune et Noir» sont en train, jusqu’ici, de réussir presque un sans faute. Rétrogradée il y a deux ans en Nationale 1, l’équipe cabiste est en cours de remonter la pente et a des chances d’accéder à la classe supérieure au vu de ce qu’elle a montré dans sa poule qui compte notamment des équipes comme la JAB, le CSC ou l’USA. Classée première à l’issue de cette première phase, elle vient de gagner le match barrage aller contre le SSS (69 à 68) à Bizerte, la 2e manche étant fixée au 11 février à Sfax, avant de disputer éventuellement les matches d’accession dans une poule de play-off.

Soutien populaire

Ce renouveau dans le basket bizertin est le fruit d’un travail acharné entrepris, à l’intersaison, par l’entraîneur Seif Turki aidé dans sa tâche par le président de section Lowey Glaoui, le vice-président, Mohammed Amine Fatnassi, et le dynamique Mehdi Ben Hiba.

Malgré une situation financière difficile, le comité directeur a su encadrer les joueurs qui, à leur tour, n’ont pas lésiné sur l’effort. Soutenus par un public inconditionnel, dans une salle Fatnassi «électrique», le meneur de l’équipe Marwane Karoui, Mohammed Selmi, Khaled Sallami, Adam Jwabia, Hassen Arrès, Mohammed Sahli, Mohammed Loukil n’ont pas arrêté de se surpasser. Et à chaque sortie, ils ont eu gain de cause. Le soutien populaire est désormais là et bien là ! Il faudrait, selon les proches de cette discipline, plus de soutien matériel si l’on veut voir l’équipe de basket-ball très prochainement parmi l’élite. On ne peut être plus clair…

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