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Au fait du jour | Vivent les compétitions africaines !

 

Oui, ces différentes compétitions africaines, qu’elles soient au niveau des équipes nationales ou des clubs qui permettent, sinon imposent, la remise à niveau des installations sportives. Une infrastructure qui a nécessité de grands sacrifices de la part des pouvoirs publics qui sont souvent dans l’obligation de parer au plus pressé et qui se retrouvent dans des situations pour le moins qu’on puisse dire regrettables. Elles le sont pour au moins deux raisons essentielles. Tout d’abord, l’absence de liaison entre l’usager et l’autorité qui engage les travaux, de remise en état ou d’édification d’une infrastructure appelée à servir durant des décennies.

Les exemples sont multiples. Nous avons maintes fois enregistré des réalisations qui incommodent toute une région et qui causent des désagréments sans fin. La construction d’une piscine dans une région en dette hydrique à titre d’exemple. Toute la ville est privée d’eau courante durant une journée pour remplir un bassin. Alors que nous sommes actuellement en plein dans cette sécheresse dont personne ne voit l’issue, nous saisissons la portée de cette bêtise stratégique. Au lieu d’une piscine, on aurait dû opter pour une salle couverte supplémentaire, une salle de sports de combat, deux ou trois complexes pour les collèges et lycées de la région, etc.

A ce propos, nous avons rarement entendu parler d’une infrastructure édifiée pour les scolaires et les universitaires. A croire que cette frange de la population vit sur une autre planète. Cette sorte de scission entre le civil et le scolaire est, à notre sens, la plus grande plaie qui bloque l’émancipation de millions de jeunes.

Dans l’attente que nous ayons des personnes qui saisissent cette vérité incontestable, continuons à gérer ce qu’il y a.La seconde erreur que l’on commet est relative à l’absence de provisionnement en prévision des travaux de remise en état ou de niveau incontournables de ces édifices. On exploite et on use jusqu’à la corde un stade, et on se retrouve bien démuni au bout d’une année à l’issue de laquelle le terrain est devenu impraticable.

Tout le monde se retrouve mobilisé à l’occasion d’une manifestation internationale à laquelle le club de telle ou telle région est qualifié.

Et c’est le branle-bas qui est sans doute provoqué par les différentes équipes qualifiées aux différentes compétitions africaines qui exigent des stades répondant à des caractéristiques bien définies.

Faute de quoi, le club de la région sera dans l’obligation de jouer ailleurs, ce qui représente un handicap certain et une déception pour ses fans.

Pour les autorités compétentes, c’est un casse-tête à résoudre dans les délais les plus brefs. Trouver des fonds, engager la lourde procédure administrative pour les travaux, prendre ses précautions pour ne pas se faire… arnaquer n’est pas facile..

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