Culture

« Agent 86 » de Bassem Khayati, dans les salles : Sur les pas de James Bond !

 

« Agent 86 », du réalisateur tunisien Bassem Khayati, est le premier film d’action et d’espionnage tuniso-chinois tourné dans plusieurs pays : Thaïlande, Hong Kong, Chine, Tunisie… Avant d’être transposé au cinéma « Agent 86 », du même réalisateur, est une série policière diffusée en 2020 sur la chaîne de télévision Carthage +.

Le film, produit, réalisé et interprété par Bassem Khayati, tout comme la série d’ailleurs, est purement commercial avec de nombreuses scènes de violence. C’est l’histoire d’une opération d’espionnage menée conjointement par les services de renseignements tunisiens et chinois pour démanteler  la mafia. Une équipe internationale de forces spéciales est unie dans une lutte acharnée contre le trafic de drogue transfrontalier. L’intrigue se concentre sur l’apparition d’une drogue addictive surnommée « Le Souffle du Diable » qui fait des ravages sur le marché de Hong Kong.

Daly, l’Agent 86, doit neutraliser un autre agent Raphaël  travaillant pour le compte d’un réseau qui tente d’infiltrer une cargaison contenant de la drogue en Tunisie. Daly change de nom pour celui de Mansouri pour déjouer les plans de Tatiana, agent d’un pays de l’Est, dont le rôle est de le tuer en ajoutant un poison dans sa boisson. Surfant sur la vague des films d’action datés, du reste, Bassem Khayati réalise un opus truffé de scènes d’action chargées de bagarres avec l’utilisation du kung fu mené à bien grâce à l’équipe de l’acteur et cascadeur Jackie Chan spécialiste dans cette discipline d’arts martiaux. Les armes à feu de toutes sortes ne manquent pas non plus pour exterminer les ennemis.

Du déjà vu dans les séries B américaines et les productions chinoises de série Z. Le film est un sous-produit de James Bond 007  avec un dispositif narratif marqué par un étalage de clichés et de scènes téléphonées avec moins de voitures de luxe et de gadgets sophistiqués. Les dialogues en dialectes syriens ou libanais et en chinois sont assez laconiques, le traitement des personnages sans épaisseur. Le film n’a rien de tunisien sauf l’identité de son réalisateur.

De nos jours, avec les caméras ultra-perfectionnées qui proposent même des versions de montage et l’IA, la réalisation de ce genre de films est à portée de chacun. Pas besoin de passer par une école de cinéma pour monter un film de ce genre. Bassem Khayati dit avoir appris le métier sur le tas, en côtoyant les plateaux de tournage et jouer plusieurs films d’arts martiaux. Il s’est illustré dans un certain nombre de films d’action aux côtés notamment de Jackie Chan en tant qu’expert de scènes de combat qui, au passage, sont bien tournées dans « Agent 86 ». Les amateurs d’arts martiaux pourront se régaler !

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