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Accord Israël-Hamas | Selon le Qatar : La trêve humanitaire et la libération des otages devraient débuter aujourd’hui

 

Tel-Aviv multiplie les montages de vidéos et d’images pour étayer ses mensonges sur l’hôpital Al-Shifa
Tractations « très discrètes et très prudentes » avant de parvenir à l’accord, selon Washington

Annoncé en grande pompe, l’accord de trêve intervenu entre Israël et le Hamas portant sur la libération de 50 otages israéliens en échange de 150 prisonniers palestiniens a été reporté, au dernier moment, à vendredi 24 novembre, selon des responsables israéliens et palestiniens.

Dans l’attente de la mise en application effective de cette trêve, les bombes, les canons et les combats n’ont pas cessé. Aucun répit à Gaza, alors que les familles des détenus palestiniens vivaient dans l’attente, oscillant entre espoir et angoisse.

Cet accord revêt une importance telle que les analystes sont allés vite en besogne pour tirer les premières conséquences de cet épisode, tout en essayant de faire des projections quant à l’évolution future de la situation entre Palestiniens et Israéliens, allant même jusqu’à parler de gagnants et de perdants.

Tout d’abord, une unanimité ou presque se dégage. Les 46 jours de bombardements rasant plus de la moitié de Gaza et tuant près de 15 mille civils palestiniens désarmés n’ont pas permis à l’occupant israélien d’atteindre ses « objectifs », à part, peut-être, celui de perpétrer des crimes contre l’humanité et d’assouvir ses désirs revanchards.

Aucune preuve vérifiable pour authentifier les vidéos et les images

En effet, après ces semaines de carnages et de destructions massives, l’armée sioniste n’a pu « éradiquer » la Résistance palestinienne ni récupérer les otages, d’où sa résignation à, finalement, accepter une trêve provisoire concoctée sous les auspices de l’Egypte et du Qatar avec l’encadrement des Etats-Unis d’Amérique.

Il s’agira d’un échange de 50 femmes et enfants israéliens contre la libération de 150 prisonniers palestiniens, femmes et enfants au-dessous de 19 ans et selon l’ancienneté de leur détention dont les modalités pratiques restent à connaître.

Il va de soi que ladite trêve servira, avant tout, l’acheminement des aides humanitaires. Un appel incessant des Nations unies et des organisations internationales.

D’ailleurs, les militaires israéliens ont déclaré qu’ils poursuivaient leurs opérations de recherches pour mettre au jour le prétendu complexe souterrain du Hamas. Or, jusqu’à présent et malgré tout le forcing et les mises en scène relatives à l’hôpital Al-Shifa, aucune preuve tangible et suffisante du présumé réseau évoqué par Tel-Aviv dès les premières semaines après le 7 octobre 2023.

La machine propagandiste israélienne a « gavé la galerie qui lui est acquise de vidéos et d’images de l’armée israélienne», comme l’a si bien souligné le journaliste Louis Augry de France Télévisions, pour tenter de confirmer les pseudo-révélations de Tel-Aviv. « Il faut garder en tête qu’on est ici dans la communication de guerre, et qu’elle mérite d’être expliquée », a tenu à préciser le même journaliste.

La même source fait ressortir qu’il n’y a aucun élément de preuve vérifiable dans le sens où aucun média n’a, pour l’heure, pu authentifier les vidéos et les images de manière indépendante : ni datation, ni signe distinctif, ce qui leur confère un « cachet de montage… ».

Pour revenir à l’accord de trêve qui n’a pas encore abouti, il est utile de savoir qu’il fait suite à de longues et pénibles tractations ayant démarré par l’établissement d’une cellule au sein de laquelle des communications complexes impliquant des chefs d’État et des patrons de services secrets de bon nombre de pays, selon un haut responsable à Washington ayant requis l’anonymat.

Les messages devaient passer par Doha et Le Caire jusqu’à parvenir dans la bande de Gaza

Le processus de négociation aurait commencé, d’après la même source, dès le lendemain des événements du 7 octobre à la suite de la proposition de l’Etat du Qatar de servir de médiateur, ce qui a constitué le point de départ pour l’établissement d’une cellule de crise qui a œuvré d’une manière « très discrète et très prudente à mener des tractations quotidiennes, voire heure par heure, entre Américains, Israéliens, Qataris et Égyptiens», sachant que l’Administration US y est représentée par deux haut gradés de la Maison-Blanche, à savoir Brett McGurk et Josh Geltzer.

A noter que le chef du Mossad, David Barnea, et le patron de la CIA, Bill Burns, se sont joints aux discussions, alors que le président Biden multipliait les entretiens avec Netanyahu, et ce juste après la libération de deux otages par le Hamas. Un geste qualifié de test grandeur nature pour mettre à l’essai et en confiance les négociateurs quant aux chances de mener leur mission à bon port, et « les messages devaient passer par Doha et Le Caire jusqu’à parvenir dans la bande de Gaza, avant de refaire le même circuit dans l’autre sens ».

Tous ces développements ne doivent nullement occulter l’ampleur du carnage perpétré par les militaires israéliens à Gaza où les bombardements israéliens ont fait, jusqu’à présent, 14 128 martyrs dont 5 840 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas qui fait état de l’arrestation du personnel médical de l’hôpital Al-Shifa, y compris son directeur, alors qu’ils se rendaient dans le sud de Gaza.

En outre, et en ces moments où l’on espère un apaisement, des sources israéliennes citées par des médias, le Hezbollah aurait tiré trois missiles de haute précision. Une première du genre ! Serait-ce l’étincelle d’un élargissement des affrontements armés ? 

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