Culture

41e Festival de la Médina : Mohamed Ali Kammoun et Ghinwa au diapason

Après les deux comédies musicales : «24 parfums» et «Noubet Ghram», Mohamed Ali Kammoun a présenté un mini-concert auquel ont assisté environ une cinquantaine de spectateurs venus découvrir la prestation de cet artiste en vogue et la jeune Ghinwa.

Dar Lasram, un des joyaux architecturaux de la Médina de Tunis, là où a démarré le Festival de la Médina, il y a plus de 40 ans, a accueilli, mardi dernier, le pianiste et compositeur Mohamed Ali Kammoun, accompagné d’une jeune chanteuse Ghinwa Ben Tara, et ce, dans le cadre de la 41e édition du Festival de la Médina. 

Après les deux comédies musicales : « 24 parfums » et « Noubet Ghram », Mohammed Ali Kammoun a présenté un mini-concert auquel ont assisté environ une cinquantaine de spectateurs venus découvrir la prestation de cet artiste en vogue et la jeune Ghinwa. Il s’agit d’un voyage musical réunissant des rythmes de différentes sensibilités musicales aussi bien tunisiennes qu’occidentales. 

C’est avec des interjections murmurées que le pianiste donne le la de ce spectacle qui compte 16 chansons, dont certaines sont en arabe littéraire et d’autres en dialecte tunisien et en espagnol. Des Qassaid (poèmes) et des maâzoufet (instrumental) forment un joli bouquet de rythmes cadencés arrangés avec soin par le compositeur dont le souci est de donner une nouvelle lecture à un patrimoine riche en sonorités mais souvent délaissé au profit de mélodies de variété.

Après son solo, place a été faite à la jeune Ghinwa Ben Tara, qui, avec sa voix de soprano, a interprété des louanges à Dieu « Allah y a Allah » et « Y a Rab », des textes en arabe littéraire. Puis, ensemble en duo Mohamed Ali Kammoun, toujours au piano, et Ghinwa reprennent un des refrains autrefois exaltés par la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba « Malaika » (sorti en 1971). 

Par la suite, Ghinwa propose une chanson personnelle avant de rendre hommage à Yasser Jradi et son célèbre tube «Dima Dima». Suivra une mélodie «Lyoum Galitli Zine Zine» de Hédi Jouini avec un arrangement nouveau et une interprétation à la fois espagnole et tunisienne.  Après ces évocations musicales, la cerise sur le gâteau a été la présence sur scène de la petite Lina Wali, déjà vedette dans « Noubet Ghram » et qui a interprété avec talent la chanson de Feyrouz « Aâtini naya wa ghani », suivie de « Habibi eli Nhibou » et de « Ana Nghani âla el Hob laken maândich Zhar » qui lui ont valu une belle ovation de l’assistance. Pour clôturer ce voyage entre chants sacrés et chants profanes, entre le passé et le présent, Ghinwa, accompagnée de Mohamed Ali Kammoun, chante « Ana el-Warda el- Meskina » suivie de « Ya Zahraten fi Khayali » du compositeur et chanteur égyptien Férid Latrach. Ce dialogue entre les deux artistes, qui a duré une heure, a transporté le public dans un univers nourri de rythmes agréables et de phrases musicales innovantes.

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