Culture

1ère édition du salon de la littérature brève à Sousse : Une édition pilote

 

La fin du mois de février sera marquée par un événement littéraire d’ampleur, organisé par différentes parties et qui s’annonce fort de son concours  déjà prisé. Il s’agit du salon de «Al Adab Al-Wajiz» ou de «la littérature brève de Sousse » qui se déroulera les 25 et 26 février dans sa première édition.

Un «Forum académique international de la littérature Brève» et «Un concours de la très courte histoire» sont prévus. Ce Salon littéraire tunisien organisé à Sousse tient à avoir une dimension académique, scientifique. Des créations littéraires verront le jour : Elles brilleront par leur portée redactionnelle soutenue. Ces mêmes travaux seront soumis à des critiques tunisiens et étrangers arabophones. Cet événement consolide un savoir  chez les participants, étudiants et doctorants et renforce cette communauté de chercheurs en lettres arabes. La Tunisie est en manque d’assises qui encouragent la recherche et la production.

Par ailleurs, il est à noter que durant les dernières années, «la littérature brève », —ce genre littéraire méconnu—a connu un essor remarquable dû à notre époque changeante, bouillonnante. Des temps qui subissent de profonds bouleversements et qui influent sur le rythme et les conditions de vie en société. Ce genre très bref puise son existence directement dans des vécus en communauté, des sociétés, de leur existence, de leurs différentes ambiguïtés, histoires et problématiques. Ce genre reste en général peu visible, peu distingué dans la littérature arabe, mais caractérisé par sa brièveté et son impact.    

Le salon «Al Adab Al Wajiz» vise à devenir une assise permanente et officielle qui mettra davantage cette littérature en lumière. Il favorisera la réflexion, l’interaction entre spécialistes en lettres et leur public, —formé d’étudiants en lettres—. Différents axes et intervenants seront programmés durant ces deux jours, liés à cette littérature brève en constante mutation. « Elle est forte de sa pertinence et interroge l’avenir à travers de nombreuses courtes productions.

Ce genre a toujours existé dans le monde entier, mais dans la littérature arabe, il n’a jamais été mis en valeur, académiquement parlant. Il n’a pas été pris suffisamment en considération, encore moins désigné en tant que mouvement. «Cet événement que nous organisons vise à lancer un mouvement autour d’écrits très courts, déjà entamé par feu Amine Dib, écrivain libanais, qui a, auparavant organisé un salon de la littérature brève au Liban. Nous tenons à poursuivre son engagement, avec l’aide de nos confrères du Liban et diffuser davantage ce mouvement au-delà des frontières, surtout dans le monde arabe». Souligne Zohra Nabli Tabet, membre du bureau directeur du salon, dans une déclaration. Le bureau directeur du forum est formé par cinq membres, tous universitaires. Sa coordinatrice générale est Mme Elhem Massiougha. Ce salon de la littérature brève aura lieu à l’hôtel Soussana, à Sousse. Nous y reviendrons plus en détail.

Dans d’autres cultures, la littérature brève existe : elle rappelle par exemple le Haiku, genre littéraire japonais qui raconte pertinemment une histoire ou un conte en quelques lignes.

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