Culture

17e édition du festival international des films de femmes de salé : Un bon cru dans la programmation

 

De notre envoyé spécial à Rabat Salem TRABELSI

Le festival en est à sa 17e édition et continue de grandir, attirant de plus en plus de public. Les films en compétition représentent 20 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Asie. Non loin de Rabat, la ville de Salé vit désormais au rythme du cinéma, avec des films marquants qui ont déjà laissé leur empreinte dans d’importants festivals.

Le Festival international du film de femmes a débuté il y a dix-sept ans, de manière modeste, mais aujourd’hui, il a pris de l’ampleur et a atteint sa vitesse de croisière. Nous l’avons visité en 2017, et en 2024, nous constatons une différence significative.

Les espaces du festival se sont multipliés, et la qualité des invités ainsi que des films sélectionnés, réalisés par des femmes, s’est nettement améliorée. Il est évident que, au Maroc, les festivals évoluent dans le cadre d’une politique culturelle claire. Les organisateurs disposent de réseaux solides et d’un sens de l’organisation qui leur permet de continuer à progresser. Le festival de Salé consacre également un espace aux films réalisés par des femmes marocaines. Deux films de réalisatrices marocaines figurent ainsi dans la sélection officielle de la catégorie fiction : «Indivision» de Leila Kilani et «Animal» de Sofia Exarchou. Il est clair que le festival gagne en stature. D’année en année, la sélection reste d’un très haut niveau, tout en restant fidèle à l’esprit du festival. Son directeur artistique, Hicham Fellah, un expert du monde du documentaire, parvient à chaque fois à ramener de véritables trésors remplis d’histoires captivantes. Le programme de cette 17e édition, qui met à l’honneur le cinéma hongrois, prévoit également une rencontre autour du thème « La femme dans les films de Hakim Noury, de l’enfance à la maternité », une table ronde avec Asmae El Moudir, ainsi que des ateliers intitulés « L’autre rive », portant sur la parité au cinéma.

Les films en compétition représentent 20 pays d’Afrique (dont un documentaire tunisien, Rien sur ma mère), d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Asie. Le jury de la compétition officielle des longs-métrages, présidé par l’actrice et réalisatrice marocaine Maryam Touzani, est composé de Ágnes Kocsis (Hongrie), Hana Shiha (Égypte), Odile Sankara (Burkina Faso) et Fleur Albert (France). Pour les films documentaires, le jury, présidé par Danielle Davie du Liban, est composé de Sophie Bachelier (France) et Amna Ferhati (Maroc). Quant au jury du Prix Jeune Public, il est présidé par la réalisatrice et productrice Narjisse Tahiri, accompagnée d’Israe Tebiche et Doha Bennouis.

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