Culture

14e édition du Festival international du Film pour l’Enfance et la Jeunesse de Sousse (FIFEJ) : Un retour très attendu !

22 pays prennent part à cette édition 2025 qui sera inaugurée par le documentaire «Matula» de Abdallah Yahia. Les projections seront suivies de discussions et huit réalisateurs (sur les dix films en compétition) seront présents avec le public.

 ans, le Festival international du film pour l’enfance et la jeunesse (Fifej) revient pour une 14e édition du 8 au 12 avril 2025, toujours dans la ville de Sousse.    

Le directeur du festival, Aymen Jlili, a présenté, lors d’une conférence de presse, tenue hier soir à la Cité de la culture Chedly Klibi, les grandes lignes de cette session et les orientations de cette remise sur pied du festival. Il a souligné les efforts déployés pour proposer un programme riche et à la hauteur de l’histoire du Fifej, affirmant que cette édition vise à consacrer le droit à la culture pour tous, comme en témoigne l’initiative en faveur des personnes en situation de handicap (certaines séances leur seront assurées par le langage des signes et d’autres en audio-description).

Le retour en force de la manifestation revient à la volonté de l’association du Fifej à le faire revivre, précise Jlili, et d’ajouter que son projet de restructuration devra se poursuivre pour les trois sessions à venir et que le Fifej gardera sa ligne directrice dans l’initiation et la formation des jeunes et des moins jeunes dans le 7e art.

Fondé en 1991, le Fifej est l’un des principaux festivals dédiés au cinéma pour l’enfance et la jeunesse dans le monde arabe. Il s’agit du troisième plus ancien festival cinématographique en Tunisie. La manifestation a été, malheureusement, interrompue depuis 2019 en raison de la pandémie du Covid-19 et de difficultés financières.

Cette édition qui marque son retour comportera trois compétions officielles : celle des longs-métrage (10 films) et des courts-métrages pour professionnels (9 films), avec un jury composé du critique irakien Abdel Hussein Chaâbane, de la cinéaste rwandaise Marie-Clémentine Dusabejambo, de la réalisatrice française Julie Caty, de l’universitaire marocain Azzedine Gourirane et du directeur de la photographie tunisien Mohamed Maghraoui. Et la compétition officielle des films courts des jeunes de moins de 30 ans (28 films), avec un jury formé par l’acteur tunisien Khaled Bouzid, du réalisateur syrien Muhannad Kulthum et de Manuela Vetter Nicolleti, experte en culture et communication auprès de l’Icesco. 

22 pays prennent part à cette édition 2025 qui sera inaugurée par le documentaire «Matula» de Abdallah Yahia. Les projections seront suivies de discussions et huit réalisateurs (sur les dix films en compétition) seront présents avec le public.

Concernant les lieux de projection, c’est le Théâtre municipal de la Ville de Sousse qui accueillera la majorité des séances, en plus de la Maison de la culture de Kalaâ Sghira et celle d’Hammam-Sousse. Une contribution importante se fera avec «Cinéma Tadour» qui présentera d’autres séances particulièrement pour les enfants, sachant que Sousse est actuellement sans salle de cinéma.

Entre autres films projetés, il sera question des 22 courts métrages réalisés en 2024 dans le cadre du projet «De la ligne zéro» ( d’une durée totale de 100 minutes) proposé par le réalisateur palestinien Rashid Masharawi. Ce projet réunit des œuvres de cinéastes et artistes de la Bande de Ghaza ayant documenté avec leurs caméras le génocide commis par l’occupation sioniste contre ses habitants depuis le 7 octobre 2023.  

A l’occasion de la commémoration du 87e anniversaire des événements du 9 avril 1938 «Fête des martyrs», le festival projettera le film «Ennafoura» (La fontaine) de Salma Baccar. 

Au programme également, une conférence qui portera sur l’importance d’intégrer les arts et l’analyse de l’image cinématographique dans les curricula scolaires et une deuxième qui explorera les moyens de renforcer la coopération entre l’Icesco et la société civile culturelle et cinématographique en Tunisie. Dix ateliers prévus les 4, 5, 6 et 9 avril seront dédiés aux jeunes afin de les initier à des techniques cinématographiques, entre autres, l’image, la prise de son et l’écriture de scénario. 

Prenant la parole, Hassen Alilech, président de l’Association Fifej, a tenu à rendre hommage à Feu Néjib Ayed qui fut un certain temps directeur de ce festival, précisant que, malgré cette interruption de cinq ans, le comité a poursuivi ses activités particulièrement dans les institutions éducatives, et ce, dans le cadre du programme de formation continue par l’image. «Il fut un temps où de nombreux ciné-clubs étaient actifs dans les collèges et lycées», a-t-il rappelé, ajoutant que le Fifej finira par reprendre la place qu’il mérite parmi les festivals du pays, comme dans les années 90 où il accueillait plus de 40 pays avec une trentaine d’ateliers au menu.

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