Trifi : la présidentielle ne sera ni démocratique, ni juste, ni transparente
L’élection présidentielle du 6 octobre 2024 ne sera ni démocratique, ni juste, ni transparente, si la situation actuelle perdure avec les violations qui ont entaché le processus électoral, a affirmé, lundi 26 août 2024, le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi.
Le président de la LTDH a estimé, dans une déclaration à Diwan FM, que les restrictions aux libertés empêchent l’électeur, le journaliste, le candidat et tous les intervenants dans le processus électoral d’exercer librement leurs droits politiques et électoraux. Il a rappelé que la majorité des prétendants à la présidentielle sont sujets de poursuites judiciaires en relation avec les parrainages ou à cause du décret 54 outre les restrictions subies pour avoir le bulletin n°3 (communément appelé B3, ndlr).
Et de soutenir « Aujourd’hui, la justice est utilisée pour frapper les opposants politiques ».
Pour Bassem Trifi, la situation générale du pays ne permet pas de qualifier les prochaines élections de démocratiques et équitables, soulignant que l’administration n’est pas neutre, outre le manque d’égalité des chances entre tous les prétendants à cette élection.
I.N.
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