Tarchoun : il n’y a pas de prisonniers politiques en Tunisie

Le président du bloc parlementaire « La Ligne nationale souveraine », Youssef Tarchoun, a indiqué que les prérogatives des membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) sont liées aux débats politiques.
S’exprimant le 23 janvier 2025 dans l’émission « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara FM, Youssef Tarchoun a affirmé ne pas partager la même vision que les dix élus appelant à un dialogue national. Ces derniers ont publié un communiqué le 20 janvier 2025, appelant à la promotion de l’unité nationale et à la défense des intérêts de la Tunisie. Ils ont également réclamé la libération des détenus politiques et des prisonniers d’opinion.
« Nous avons des institutions judiciaires compétentes pour décider de la libération ou non des prisonniers… Je ne pense pas qu’il y ait des prisonniers politiques ou des prisonniers d’opinion en Tunisie. Ceux qui sont en prison n’ont pas été arrêtés en raison de leur appartenance ou de leur engagement politique… Les individus incarcérés font face à des accusations précises », a-t-il déclaré.
Youssef Tarchoun a considéré que chaque député avait sa propre vision du concept de « l’unité nationale ». « En Tunisie, il faut s’interroger sur l’existence d’une unité nationale… Je pense profondément que le peuple est unifié… Nous avons vécu dans le passé ce dialogue national… Nous avons vu qui l’a organisé et ce qu’il a engendré », a-t-il déclaré.
Youssef Tarchoun a indiqué que le dialogue national entamé dans le passé avait pour véritable but de partager le pouvoir entre certaines forces politiques. Selon lui, le véritable dialogue doit être entamé avec le peuple. Il a considéré que l’obtention du président de la République, Kaïs Saïed, de 2,5 millions de votes lors de l’élection de 2024 avait clôturé le débat au sujet du retour de certaines entités sur la scène politique. Le contraire ne doit pas avoir lieu sous prétexte d’organiser un dialogue national.
S.G
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