Tarchoun : des agendas veulent maintenir le rôle du tribunal administratif
Le député Youssef Tarchoun a considéré que la révision de la loi électorale était une mission patriotique visant à sauver le pays, notamment des lobbies et de comploteurs à l’origine des pénuries. Il a considéré que les manifestations en soutien aux décisions du tribunal administratif portant réintégration de Mondher Zenaidi, Imed Daïmi et Abdellatif Mekki étaient douteuses et politisées.
S’exprimant le 25 septembre 2024 durant « Studio Wataneya » de Zina Zidi sur la Radio nationale, Youssef Tarchoun a critiqué l’attitude des partis politiques et des associations ayant organisé ces manifestations. Il a exprimé des réserves au sujet de certains membres de l’assemblée générale du tribunal administratif, mais sans les nommer. Ceci, selon lui, justifie l’exclusion de tribunal administratif des litiges électoraux.
« Il y a des personnes qui font bouger les choses… Afin d’éviter toute atteinte à leur personne, nous allons les dispenser de se prononcer à ces sujets… Nous avons juste proposé de transférer la chose vers d’autres magistrats… J’ai la conscience tranquille et je suis certain qu’il faut procéder à cela en raison de cet acharnement », a-t-il déclaré.
Youssef Tarchoun a considéré qu’insister sur le maintien du rôle du tribunal administratif refléte un agenda bien précis. Il a qualifié Kaïs Saïed d’homme intègre ayant sauvé le pays. Il a considéré que les décideurs du temps de Ben Ali auraient dû être exclus de la vie politique pendant un certain temps.
Tout furieux et criant, alors qu’il était seul dans les studios de la radio nationale, Youssef Tarchoun a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une question juridique, mais politique. Par la suite, et après s’être calmé, il a considéré que les décisions du tribunal administratif n’étaient pas sacrées.
S.G
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