Samir Dilou : nous militerons pour des élections démocratiques et intègres
Le Front de salut national a tenu, mercredi 17 juillet 2024, une conférence de presse où il a été question de l’ambiance politique à l’approche de la présidentielle du 6 octobre prochain.
La conférence a démarré avec le témoignage de Saïda Akremi, avocate et épouse de l’ancien ministre Noureddine Bhiri, qui est revenue sur la récente admission du dirigeant nahdhaoui au service de réanimation de l’hôpital de la Rabta.
Saïda Akremi a expliqué que son époux refusera d’interrompre la grève de la faim qu’il a entamée fin juin dernier tant que la plainte pour torture et mauvais traitement, qu’il a déposé depuis plus d’un an, n’aura pas été examinée. Elle a souligné, à ce propos, que nul n’est au-dessus de la loi et que Noureddine Bhiri, qui a vu sa plainte ignorée, a été privé son droit fondamental à recourir à la justice.
Le Front de salut est également revenu sur l’arrestation, ce week-end, du secrétaire général du parti Ennahdha, Ajmi Lourimi et de l’ancien député Yadh Elloumi estimant que ces mesures ainsi que les procédures judiciaires qui visent les candidats Abdellatif Mekki et Lotfi Mraïhi sont un indicateur probant de l’environnement politique oppressant qui caractérise la présidentielle et qui veut pousser tout candidat potentiel, surtout de l’opposition, à se rétracter.
Le membre de « Âmal w Injaz », Ahmed Naffati, a déclaré lors de son intervention que le candidat du parti, Abdellatif Mekki, est semblable à un « prisonnier politique » empêché de quitter El Ouardia et de mener sa campagne. Il a affirmé que son parti continuera d’appuyer sa candidature et de récolter les parrainages en sa faveur comme acte de militantisme en faveur d’élections plurielles.
Samir Dilou, membre du Front, a enfin confié que le Front de salut national est jusque-là concerné par la présidentielle, sans candidat certes et sans vote, mais en militant pour des élections démocratiques et intègres.
M.B.Z
lien sur site officiel