Samir Abdellaoui : 247 infractions ont été enregistrées sur les plages de Bizerte
Le gouverneur de Bizerte, Samir Abdellaoui a indiqué que 109 infractions ont été enregistrées sur la plage de Rafraf, 78 à Jarzouna, 48 à Ghar El Melh et 52 à Chatt Mami, soit un total de 247 infractions.
S’exprimant le 15 août 2024 durant « Ahla Sbeh » sur Mosaïque Fm, Samir Abdellaoui a affirmé que la majorité des infractions été liée au non-respect du cahier des charges et à l’absence de prix affichés. Ceci a été signalé par des citoyens et les équipes de contrôle ont vérifié cela.
« Malheureusement, ceux exploitant ces plages ne respectent pas le cahier des charges… Les prix y sont fixés… La location d’un parasol comprenant quatre chaises est à quinze dinars… Chaque chaise supplémentaire doit être facturée à 1,5 dinar… Les petites cabanes doivent être louées à vingt dinars et les grandes à trente dinars… On a découvert qu’on les louait à 70 dinars et 80 dinars », a-t-il dit.
Samir Abdellaoui a assuré que l’octroi des autorisations d’exploitation des plages avait lieu sur décision d’une commission régionale au sein du gouvernorat. Selon lui, l’Agence de protection et d’aménagement du littoral fournit à la municipalité l’autorisation d’exploitation de la plage du 15 juin au 15 septembre. La municipalité de son côté octroie une autorisation pour s’installer durant la même période sur une plage donnée.
« La commission régionale exige, avant l’octroi de l’autorisation d’exploitation, la préservation du tiers de chaque plage sous forme d’espace public libre et non-payant… Il y a un plan d’occupation de la plage… Les cabanes, chaises et parasols installés dans l’espace public sont saisis… Il y a un nombre limité de cabanes et de parasols à installer dans l’espace payant… Chaque citoyen peut contacter la police au 197, la Garde nationale maritime au 194 et la Garde nationale au 193, contacter la salle des opérations et signaler les dépassements », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a, également, affirmé que des infractions ont été signalées en raison de non-respect des conditions d’hygiène. Les autorités compétentes ont, ainsi, procédé à la destruction des produits non-conformes et enfreignant la loi. D’après lui, les personnes installées sur la plage n’ont pas l’autorisation de vendre de la nourriture. Leurs autorisations ne permettent que l’installation d’une buvette. Néanmoins, et se trouvant face au fait accompli, le gouverneur a décidé de fermer les yeux et de laisser ces derniers vendre de la nourriture à condition de respecter les conditions d’hygiène.
Par ailleurs, Samir Abdellaoui a précisé que seulement deux cas de noyade ont été signalés depuis le début de la saison estivale. Il a assuré que la présence d’un maître-nageur est exigée dans le cahier des charges.
S.G
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