Reprise du dialogue entre le ministère de l'Éducation et la Fédération générale de l'enseignement secondaire
Reprise du dialogue entre le ministre de lducation et la Fdration gnrale de l’enseignement secondaire
« Nous nous sommes mis d’accord, dimanche 25 août 2024 avec le ministère pour reprendre les négociations », a annoncé, lundi 26 août 2024, Mohamed Safi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). La réunion est prévue le jour même à 8h30. C’est ce qu’il a indiqué au micro de Hatem Ben Amara dans l’émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM.
Et de préciser en réponse à une interrogation de l’animateur : « Dès les premiers échos de la nomination du nouveau ministre de l’Éducation, le directeur des ressources humaines au sein du ministère nous a contactés pour un retour au dialogue ».
Cela dit, il a noté que les journées régionales de colère se poursuivent comme prévu, étant une décision de l’instance administrative et ne pouvant être levée que par elle.
Le syndicaliste a souligné dans ce cadre que le dossier des directeurs et des surveillants n’est qu’un sujet parmi d’autres. Ainsi, le nouveau ministre aura plusieurs questions à traiter avant la rentrée scolaire, qui approche à grands pas.
Il a, en outre, assuré en réponse à une interrogation de l’animateur : « Nous sommes ouverts au dialogue et notre objectif est de retourner à la table de dialogue. Les problématiques qui ont conduit à cela pouvaient être solutionnées, mais l’ancienne ministre a suivi une autre voie, on ne sait pas pour quelle raison. D’ailleurs nous avons valorisé sa position le 18 et 20 avril 2024. Cependant après le 25 avril dernier, elle a suivi une autre voie, qui conduit à cela ».
Et de marteler : « Nous sommes ouverts au dialogue et aux négociations mais nous ne voulons pas être un simple décor ».
Commentant le remaniement, Mohamed Safi a soutenu : « Le remaniement ministériel est une affaire qui concerne l’État et à sa tête la présidence de la République. En outre, le changement n’a pas concerné que le ministère de l’Éducation mais la majorité des ministères. Nous traitons avec tout un processus et une politique suivis par l’État et pas avec des personnes en particulier, que ce soit la ministre sortante ou le nouveau ministre entrant. Nous avons un ensemble de revendications et d’accords et nous sommes tenus en tant que fédération de garantir les meilleures conditions pour l’enseignement.
Notre message à tous les nouveaux venus, le secteur de l’enseignement secondaire ne lésinera pas à défendre les droits financiers et moraux des enseignants ».
I.N.