Culture

Production télévisuelle : Petit marché et grosse polémique

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Dans la vie, il faut choisir : être un gros poisson dans un petit bocal et s’imposer ou un petit poisson dans un gros bocal et ne pas payer de mine? C’est justement cette manière de voir les choses qui a servi le feuilleton «Fallujah»

«Revoir le mode actuel de la production télévisuelle» proposent certains. D’autres parlent de la nécessité de l’intervention de l’Etat pour filtrer les contenus proposés au public pendant le mois de Ramadan. La polémique déclenchée par le feuilleton «Fallujah» et qui est très vite devenue une affaire d’Etat était quelque peu prévisible. Toucher à la problématique des professeurs et des lycées en ce moment où «la patate» est très chaude dans les milieux scolaires. Réaliser un feuilleton sur le sujet avec un traitement direct du genre «ouvrir par ici» ne pouvait que créer cette polémique. Une polémique que le producteur et propriétaire de la chaîne «AlHiwar»cherchait à créer tout simplement. Comme chaque année… c’est en ce sens que nous avons mentionné le terme «prévisible». Et c’est devenu une signature pour Sami Fehri que de surfer sur des sujets «choquants» depuis Maktoub pour séduire le spectateur. Maintenant que ses feuilletons passent sur une plateforme ouverte à des abonnements et que les annonceurs font la queue… cette polémique ne peut que servir le business. Que l’Etat contrôle ce qui se passe sur les chaînes privées ? Soit ! Mais avec quelle instance ? Une instance qui ne travaillera que sur les feuilletons ramadanesques ? Trop cher payée…

Force est de croire que la problématique réside là, entre autres. On n’est pas encore sorti de l’auberge et la production de «feuilletons sur toute l’année» s’est révélée un défi difficile à relever. Pire ! Ramadan 2023 est considéré comme une saison de vaches maigres. Puis lâchons le mot quand on n’a pas les moyens de faire de la production audiovisuelle, il faut se contenter de ce peu sur le plan de l’écriture et de la réalisation.

Les feuilletons qui vous présentent les choses avec du grand art, cela se paie! C’est pour cela que nous sommes un pays audio-visuellement pauvre ! D’où la nécessité de trouver sinon de créer un nouveau mode de production qui permettra d’engager les meilleurs spécialistes de l’écriture et de la réalisation qui peuvent raconter des histoires qui nous ressemblent et évoquer les tabous et les problématiques les plus brûlantronts avec l’art et la manière ! Faut-il également rappeler qu’il s’agit d’un tout petit marché qui n’ouvre ses portes que pendant le mois de Ramadan. Dans un grand marché de l’audiovisuel, des feuilletons comme Falloujah seront noyés et mériteront à peine quelques statuts sur les réseaux sociaux . Pour l’heure, ce businessman ne fait que son boulot et il n’est considéré comme un gros poisson que parce que le bocal est trop petit.

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