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Pas d’indépendance sans  souveraineté

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La célébration du 67e anniversaire de la fête de l’Indépendance, hier, intervient dans un contexte tendu au cœur même d’un combat de reconquête des attributs de la souveraineté nationale.

Un combat de « libération nationale » que prône le Chef de l’Etat avec des accents à la fois politiques, économiques et financiers. Partant du constat que des abandons de souveraineté au profit des puissances étrangères, des bailleurs de fonds et des agences de notation ont été effectués au cours des décennies qui ont suivi l’indépendance du pays, le cap de Saïed, c’est de conserver la maîtrise du destin du pays. C’est ainsi que les multiples ingérences dans les affaires internes de la Tunisie et la dépendance des marchés extérieurs font l’objet d’une riposte forte et à une fin de non-recevoir. En ce jour de commémoration de l’indépendance du pays, la fidélité aux martyrs et aux pères fondateurs de la Nation, il est plus que jamais temps de remettre les pendules à l’heure et de rappeler que ces ingérences qui visent à brader la souveraineté nationale, moyennant des aides, des dons ou des prêts, sont des armes d’une époque révolue qui n’ont plus de place en Tunisie. La reconquête des attributs de cette souveraineté passe désormais par la réhabilitation de l’autorité de l’Etat et la lutte contre la spéculation, la contrebande, l’extrémisme et l’allégeance à l’étranger. Certes, cette attitude patriotique dérange plus d’un et les pressions s’accentuent de jour en jour en vue de faire plier l’Etat tunisien fragilisé par un manque de ressources financières et englué dans une crise socio-économique sans fin. La Tunisie, qui demeure l’un des rares pays arabes à opposer un refus catégorique à la normalisation avec l’Etat sioniste et à ne pas s’enrôler tête basse dans les Accords d’Abraham, subit les foudres des protagonistes d’un nouvel ordre mondial injuste, discriminatoire et inhumain. Mais la maîtrise du destin de notre pays restera entre les mains de ses enfants qui ne sont pas prêts à troquer leur souveraineté nationale contre la peur de la précarisation et la vulnérabilité. C’est le meilleur  hommage qu’on puisse adresser à ceux dont le sang a coulé pour libérer la patrie du joug du colonialisme.

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