Culture

On nous écrit – à l’Espace Art et Culture Hédi Turki : Aïcha Ibrahim expose ses «Séquences de vie»

Fille d’un médecin tunisien et d’une peintre française d’origine italienne, Aïcha Ibrahim naît  à Madrid où elle passe sa prime jeunesse. Elle  suit des cours à la «Escuela de Artesy Oficios de Madrid» (Ecole des arts et métiers)

En Tunisie, Aicha Ibrahim poursuit des études universitaires d’histoire et de littérature française. Enseignante, elle s’adonne à l’écriture et à la peinture. Elle publie : arbre de vie, arbre de lumière, de Carthage à Sidi Bou Saïd, jardins secrets du Belvédère et miroir des formes où elle commente les œuvres de Léonard de Vinci, Pablo Picasso, Francisco Goya et de Francis Bacon, entre philosophie, esthétique et littérature. Quelques prix littéraires ont jalonné son parcours. La Théorie de l’art moderne de Paul Klee a marqué, dit-elle, sa démarche picturale. «Des mots et des images», titre de sa personnelle au Crédif en 2020… On est presque tenté de lui demander «Qué tal ?», non pas à la manière de Francisco Goya, d’ailleurs, elle répond en nous présentant son entrée artistique avec des œuvres qui nous parlent et nous «regardent» comme le pensait Paul Klee, un bonheur retrouvé depuis le 1er mai et se poursuit jusqu’au 22 de ce mois

Avec ses «Orientales» et ses «Mystiques», nous prenons son «Embarcadère» et nous voilà en voyage pour Cythère où l’âme d’Aphrodite plane encore. Ses «séquences de vie» sont aussi des séquences de vues car si «l’univers est un magasin d’images…» selon C. Baudelaire, son actuelle exposition se rapproche d’une pensée de M. Ibn Arabi «l’univers est un immense livre», et nous feuilletons ses toiles en découvrant des illustrations aux couleurs rayonnantes  et cette intense participation nous conduit à un lyrisme de la ligne que les poètes d’Extrême- Orient connaissaient déjà. Cette poésie du trait s’aventure sur son support pour éveiller une spiritualité certaine qui n’est pas illusion, mais révélation et donne naissance à des entrelacs pour sa «songerie amoureuse…» Quand son réel met un manteau de rêve, l’esprit prend une vacance et c’est dans cet imaginaire que son informe exprime ses qualités esthétiques et son informel qui émeut, ouvre le soupirail de la perception. Pour son œuvre «Djerba, entre lumière et ombre», l’écrivain espagnol F. Villaespesa, originaire d’Almeria, lui prêtera volontiers sa phrase : ‘’même s’il ne restait que les ombres de ces murs, leur souvenir resterait à jamais impérissable comme le refuge unique du rêve et de l’art…’’

C’est dans ce rêve et dans cet art qu’Aicha Ibrahim puise ses ‘’Séquences de vie entre mots et images‘’.


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page