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Olfa Hamdi : la ministre des Finances risque dix ans de prison

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La présidente du parti la Troisième République, Olfa Hamdi, a déclaré, sur les ondes de Shems Fm, que la présence féminine sur la scène politique n’est qu’un simulacre. Par ailleurs, elle a indiqué que la ministre des Finances pourrait être incarcérée.

Commentant la Journée internationale de la femme, célébrée chaque 8 mars, l’ancienne PDG de Tunisiair, s’est interrogée : « la femme tunisienne souffre beaucoup, de quelle femme nous parlons ? De celle qui est départagée entre son foyer et son travail, ou de la divorcée sans pension qui n’arrive pas à subvenir aux besoins de ses enfants, ou les diplômées au chômage ? »

Les femmes tunisiennes occupent aujourd’hui des postes à responsabilités tels que cheffe de gouvernement, ministre, PDG, entrepreneure ou encore présidente d’un parti politique a riposté le journaliste Malek Khaldi.

« A l’occasion de la Journée internationale de femme nous ne voulons qu’évoquer les points positifs. S’il n’y avait une seule Tunisienne en difficulté et sujette à une injustice, elle aurait toute mon attention », a signalé Hamdi.

La dirigeante du parti la Troisième République a également souligné que la présence féminine sur la scène politique n’est qu’un simulacre : « nous désignons des femmes dans des postes de pouvoir juste pour embellir la scène politique ».

Et de préciser « par le biais de l’article 96 de la loi de 1985, la ministre des Finances pourrait être condamnée à dix ans de prison ».

Le journaliste est intervenu pour rebondir sur le risque d’emprisonnement concernant la ministre des Finances et pourquoi elle l’avait citée en particulier.

Olfa Hamdi a expliqué que le pays qui est en faillite n’a toujours pas bénéficié du crédit du FMI : « Le président de la République doit blâmer quelqu’un, il va le lui reprocher et appliquer l’article en question soit dix ans prison. »

« Cette loi existe depuis longtemps et certains ont essayé de l’appliquer à mon encontre quand j’étais à la tête de la compagnie aérienne tunisienne », a révélé Hamdi, en ajoutant « toute personne qui leur déplait politiquement finira par être inculpée, même quand il s’agit d’une personne technocrate et apolitique qui œuvre à servir son pays ».

La politicienne a argumenté : « le chef de l’Etat avait déclaré la semaine dernière que toute personne ayant une appartenance politique ne pourrait servir son pays. Pour ma part, c’est la décision la plus importante de la semaine ».

« L’administration tunisienne est conçue pour être l’otage du pouvoir tunisien, ce qui incite à une réelle réforme », a assuré l’invitée.

Lors de cette intervention à la radio, la dirigeante de la Troisième République a appelé à une réforme concrète qui se résume en une réforme des lois relatives à l’administration « il faut modifier des articles à compter de l’article 96 jusqu’à l’article 100 ».

 

L’article 96 modifié par la loi n° 85-85 du 11 août 1985 se présente comme suit :

« Est puni de dix ans d’emprisonnement et d’une amende égale à l’avantage reçu ou le préjudice subi par l’administration, tout fonctionnaire public ou assimilé, tout directeur, membre ou employé d’une collectivité publique locale, d’une association d’intérêt national, d’un établissement public à caractère industriel et commercial, d’une société dans laquelle l’État détient directement ou indirectement une part quelconque du capital, ou d’une société appartenant à une collectivité publique locale, chargé de par sa fonction de la vente, l’achat, la fabrication, l’administration ou la garde de biens quelconques, qui use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l’administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l’avantage ou du préjudice précités ».

 

 

H.A 

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