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Office National de l’Artisanat—Mesures favorables à l’exportation des produits artisanaux tunisiens: Des ambitions renouvelées

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En organisant une Foire de grande envergure tous les deux ans et avec un réel engouement pour l’export, on nourrit les ambitions des artisans.

Un Salon une fois tous les deux ans, dans ce qui sera une grande Foire de l’artisanat, sera organisé au Parc des expositions du Kram, durant une période qui reste à déterminer et sera à la fois commercial et touristique. C’est ce qui ressort des propos de Faouzi Ben Halima, directeur de l’ONA, qui a présenté les ambitions sans cesse renouvelées de son institution, au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée mardi 21 mars en cours dans un nouveau local bien aménagé et équipé de l’Office national de l’artisanat (ONA), le «hub design Denden». Après avoir rappelé le lien vital qui unit l’artisanat au tourisme, il a évoqué la digitalisation de l’artisanat tunisien par la création d’une plateforme digitale pour permettre aux artisans d’avoir une grande visibilité au niveau de leurs produits. Egalement pour faire connaître à l’international le produit artisanal tunisien et améliorer son attractivité.

Une présentation du secteur des industries traditionnelles, les indicateurs d’amélioration de sa situation, ses projets en cours et ses difficultés ont été au centre des débats. M. Ben Halima en a profité pour faire un bref compte-rendu des décisions du Conseil ministériel tenu le jeudi 16 mars courant et ses retombées sur le secteur. Ainsi, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale des industries traditionnelles et des vêtements nationaux, qui a lieu chaque année le 16 mars, la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden Romdhane, a présidé au Palais du gouvernement à La Kasbah une réunion ministérielle consacrée à l’examen du dossier de paiement à l’exportation dans le secteur des industries traditionnelles.

La réunion a examiné la situation et les perspectives de ce secteur important, qui est un élément essentiel de l’identité culturelle tunisienne, et moteur d’investissement, de développement et d’emploi. Le Conseil a abordé plusieurs difficultés rencontrées par le secteur, notamment la difficulté d’approvisionnement en matières premières au niveau de la production, l’inadaptation du système de formation actuel aux besoins, ainsi que la limitation de l’accès au financement, la capacité à exporter et la faiblesse de la promotion.

La Cheffe du gouvernement a souligné l’importance de multiplier les efforts pour rehausser ce secteur, en améliorant ses performances et en renforçant sa capacité d’emploi, tout en appelant à davantage d’attention envers les artisans et à les encourager à la création et à l’innovation pour diversifier les produits, améliorer la qualité et booster l’exportation. Le Conseil a adopté à la fin de ses travaux une série de mesures en faveur du secteur des industries traditionnelles.

Mesures exceptionnelles

Premièrement, le soutien aux incitations à l’exportation, à travers l’augmentation du taux de couverture des frais de transport pour les exportations accordés par le Cepex (Centre de promotion des exportations) de 25% à 50%. La création d’un Prix national pour les trois meilleurs artisans exportateurs dans le domaine des industries traditionnelles. Deuxièmement, simplifier les procédures d’exportation et faciliter la mise en œuvre du budget alloué au projet, à travers l’établissement de conditions spéciales conformes aux procédures du projet «exportation facile» pour bénéficier des avantages du Fonds de développement des exportations. Il s’agit d’augmenter le budget alloué à cet effet de 1 million de dinars à 5 millions de dinars. Accélérer la numérisation des procédures de contrôle technique à l’exportation et soutenir l’interconnexion et faciliter l’échange de données entre les différentes structures impliquées (douanes et guichet unique «exportation facile». Troisièmement, développer la capacité de production, à travers:

Consacrer le travail en chaînes de valeur et en réseaux d’intérêts communs pour stimuler l’emploi, le développement, l’exportation et émettre une disposition légale à cet effet. Allouer un fonds pour améliorer la qualité des matières premières utilisées dans les industries traditionnelles et encourager l’innovation et la création. Faire appel à l’expertise internationale pour moderniser les équipements et la technologie utilisés dans le secteur. La notoriété et le prestige du salon seront promus à grande échelle.

Depuis 2018, l’artisanat tunisien est passé par une période difficile  à cause de la crise dans le domaine du tourisme. Il faut obtenir un minimum de projets pour le marché traditionnel et celui où il y a une grande part de visiteurs. « Au Kram, il y a eu 30.000 visiteurs entre samedi et dimanche» affirme, avec une certaine satisfaction de l’engouement et du succès indéniable du Salon de la création artisanale dans sa 39e édition, Ben Halima. Il assure que l’Office fait face à de nombreux obstacles et difficultés pour faire avancer les choses à cause du manque de financement. Il y a un nouveau développement qui s’opère malgré le peu de possibilités. Même au Japon, il y a un engouement pour l’artisanat à l’échelle mondiale où transitent 78 milliards de flux financiers. Le directeur de l’Office parle d’une amélioration mais aussi de nombreuses difficultés à surmonter à l’avenir.

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