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Migration irrégulière : un Italien derrière la fabrication d'embarcations à Monastir

 

Le porte-parole des tribunaux de Sousse et Mahdia, Farid Ben Jha a indiqué que les autorités ont arrêté un citoyen italien pour avoir fabriqué des embarcations servant à des traversées irrégulières de la méditerranée.

S’exprimant le 28 août 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Farid Ben Jha a expliqué qu’une enquête ouverte à la suite de l’arrestation de six individus s’apprêtant à immigrer clandestinement a permis d’identifier la personne derrière la fabrication des embarcations servant aux traversées irrégulières. Il s’agit d’un Italien installé à Monastir.

Farid Ben Jha a précisé que trois hommes, une femme et deux enfants ont été interpellés au niveau de la plage du palais présidentiel de Monastir. Ceci a permis d’identifier un Italien possédant un atelier de fabrication d’embarcations et qui a travaillé dans le passé dans une usine de fabrication de bateaux.

 

 

 

Le porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia a affirmé que les forces de l’ordre ont également trouvé de la drogue dans le domicile de l’individu en question. Il a été accusé de possession de produits stupéfiants dans le but de les consommer en plus de la charge d’association de malfaiteurs dans le but de traverser les frontières maritimes tunisiennes de façon irrégulière. Quant au propriétaire du moteur de l’embarcation, il a été placé sur la liste des personnes recherchées. En prenant d’assaut son domicile, les forces de l’ordre ont trouvé un autre moteur.

Selon la même source, le coût de fabrication de l’embarcation s’élève à 14.000 dinars. Le fabricant du bateau a eu une rémunération de 5.000 dinars.

Il est à noter que la tentative de traversée irrégulière des frontières ne conduisait pas à des sanctions. Les personnes coupables de ce crime peuvent être détenues, puis libérées. Ceux aidant, transportant ou abritant des personnes s’apprêtant à procéder à une traversée irrégulière font face à des sanctions allant de trois à dix ans de prison. La peine est alourdie lorsque des personnes responsables de la surveillance des frontières la facilitent. Quant aux personnes de retour en Tunisie après une traversée irrégulière des frontières tunisiennes, elles pourraient faire face à des peines allant jusqu’à deux ans de prison.

 

S.G


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