Michelle Bachelet : le HCDH est inquiet quant aux déclaration de Kaïs Saïed

La Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a exprimé son inquiétude quant au maintien de la suspension de l’activité parlementaire et à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.
Dans une déclaration du 8 mars 2022, Michelle Bachelet a affirmé que ces mesures portaient atteinte aux fondements de l’Etat de droit, à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance de la justice.
« Je reste préoccupée par l’annonce du président de la République d’interdire le financement étranger aux composantes de la société civile. Cette mesure risque de porter de graves atteintes à l’espace démocratique et civique », a-t-elle ajouté.
Michelle Bachelet a affirmé que le Haut-commissariat des droits de l’Homme était fermement convaincu de la nécessité de préserver les progrès significatifs réalisés par la Tunisie au cours de la dernière décennie vers la promotion et la réalisation des droits de l’homme.
« Nous soutiendrons les efforts de réforme conformes aux engagements de la Tunisie en matière de droit international », a-t-elle poursuivi.
S.G
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