Meloni : les arrivées d'immigrants illégaux ont diminué de 60% grâce aux mémorandums avec la Tunisie et l'Égypte
Meloni : les arrives d’immigrants illgaux ont diminu de 60% grce aux mmorandums avec la Tunisie et lgypte
S’exprimant hier, mardi 15 octobre 2024, devant le Sénat en vue du Conseil européen des 17 et 18 octobre, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a souligné que l’Union européenne a pour priorité stratégique la défense des frontières extérieures, la lutte contre l’immigration irrégulière massive, l’engagement de s’attaquer aux causes profondes de la migration et le soutien aux voies de migration légales.
« Je suis fière que l’Italie soit devenue, de ce point de vue, un modèle à suivre. J’ai accueilli avec une grande satisfaction l’attention que, ces derniers mois et ces dernières semaines, divers représentants de gouvernements européens et non européens, de différentes couleurs politiques – la France, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, pour n’en citer que quelques-uns – ont porté à nos politiques, démontrant le pragmatisme et l’efficacité qui ont marqué notre action dans la lutte contre l’immigration clandestine » a déclaré Giorgia Meloni.
Elle a précisé qu’en 2024, le pourcentage d’arrivées d’immigrants illégaux a diminué de 60% par rapport à 2023 et de 30% par rapport à 2022. « Ceci grâce aux politiques du gouvernement, bien sûr, mais aussi au soutien que l’Europe a garanti à nombre de nos propositions comme les mémorandums avec la Tunisie et l’Égypte » a-t-elle ajouté.
Le ministère italien de l’Intérieur, avait, rappelons-le, déclaré, en septembre, que les autorités tunisiennes ont empêché près de trente mille migrants irréguliers d’entrer en Italie en 2024.
Sur la plateforme X (anciennement Twitter), le ministère a relevé que « ces données témoignent de l’engagement de la Tunisie dans la lutte contre les trafiquants d’êtres humains, dont l’Italie reconnait l’importance prioritaire ».
Une déclaration qui vient conforter les informations faisant état d’opérations en mer ou sur le sol tunisien pour intercepter les migrants irréguliers avant ou au cours de la traversée de la méditerranée.
Récemment, une zone SAR tunisienne avait été créée. La mise en place de ce dispositif a fait réagir la société civile estimant que ceci servait les intérêts de l’Union européenne, transformant encore plus la Tunisie en gardien des frontières.
M.B.Z
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