Macron réaffirme le droit d’Israël à se défendre ….

Le président Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi « le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », tout en appelant à « la plus grande retenue » afin de préserver la stabilité régionale. S’exprimant sur le réseau X, le chef de l’État a rappelé avoir « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien.

Pour éviter une escalade, il a appelé toutes les parties à « œuvrer à la désescalade » et indiqué s’être entretenu dans la journée avec plusieurs dirigeants internationaux : le président américain Donald Trump, le prince héritier d’Arabie saoudite, le roi de Jordanie, le président des Émirats arabes unis, l’émir du Qatar, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique.

À l’issue d’un conseil de défense et de sécurité nationale réuni dans la matinée, Emmanuel Macron a assuré que « toutes les dispositions seront prises pour protéger nos ressortissants, ainsi que nos emprises diplomatiques et militaires dans la région ». Des mesures seront également mises en place pour garantir la sécurité du territoire national.

« La paix et la sécurité de tous dans la région doivent être notre boussole », a-t-il déclaré, ajoutant que « la France est prête à travailler avec tous ses partenaires pour éviter une nouvelle détérioration de la situation au Proche et Moyen-Orient ».

Le président devait initialement intervenir à 17 h au Conseil économique, social et environnemental en clôture d’un forum sur la question palestinienne. Son discours a été annulé ; il sera représenté par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. En revanche, Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse sur la situation internationale dans la soirée à l’Élysée, sans horaire précisé pour l’instant.

De son côté, le Premier ministre François Bayrou a affirmé que « les États de la région, y compris Israël, ont le droit de se défendre et d’éviter que le pire ne se produise ». En déplacement à Saint-Rémy-de-Provence, il a estimé que « cette situation historique constitue un défi terrible » et que « tout cela menace les principes fondamentaux auxquels nous sommes attachés ».

Jean-Noël Barrot a également lancé un appel à la désescalade, exprimant sur X ses « vives préoccupations » face au programme nucléaire iranien. Il a souligné qu’il est « essentiel de mobiliser tous les canaux diplomatiques pour désamorcer les tensions ».

Avec AFP