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L’USBG traine encore : Circulez, il n’y a rien à voir !

Alors que la majorité des équipes ont entamé leur préparation, l’USBG est encore en vacances et va sans doute en subir de grandes conséquences. 

La Presse — A Ben Guerdane, on semble ne pas être bien conscient que le 9 août,  date du coup d’envoi du championnat, est toute proche.  Comme si on ne mesure pas le gros risque qu’on prend. Tout le monde, comme si de rien n’était, continue de dormir sur ses lauriers. Le Comité directeur de Fethi Hlel souffle le chaud et le froid.

D’un côté, il affirme rester en exercice jusqu’à la tenue de l’assemblée générale annoncée pour le 3 juillet. Mais les faits montrent qu’il ne continue pas d’assumer ses responsabilités en tant que direction intérimaire. Le flou est total et l’administration est paralysée. Aucune information n’est donnée sur l’état des lieux financier et des montants à collecter pour régler le tas de litiges locaux.

Aucun effort n’est déployé pour lever l’interdiction de recrutement et entrer dans le marché de transfert dès son ouverture le 1er juillet. Et cela va de soi, pas  d’entraîneur qui va commander le navire et  qui risque, pour préparatifs insuffisants, de prendre l’eau dès le départ. Pas de programme non plus pour colmater les brèches dans un effectif profondément touché par le nombre record de partants à l’issue de la saison passée.

Le pire est à envisager  

 Pour l’entraîneur Nizar Sansa, qui a été le fidèle adjoint de Fakhreddine Galbi, Mohamed Ali Maâlej et Afouane Gharbi, qui connaît le mieux les rouages secrets du club, «tous les indicateurs sont au rouge». Il va jusqu’à déclarer que «c’est même pire que l’année passée», expliquant que «si la préparation a été tardive, il y avait quand même durant l’été 2024 un socle d’équipe resté en place et une ossature solide qui a permis de rattraper tout le temps perdu en cours de parcours.

Cette fois, avec pas moins de 18 joueurs qui ont quitté l’effectif, la tâche sera très rude et la mission presque impossible. Il ne faut pas trop se bercer d’illusions, car le feu est bien à la maison, souligne-t- il, mettant l’accent sur le fait « que quelques jours restent à peine pour caresser un petit espoir de redressement». C’est très dommage pour un club qui avait la réputation durant les dernières années, à l’exception de l’année 2024, d’être un exemple de bonne gestion financière, de continuité et de stabilité administrative.


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