L'UGTT condamne la série d'arrestations visant des personnalités politiques et médiatiques
LUGTT condamne la srie darrestations visant des personnalits politiques et mdiatiques
Le bureau exécutif de l’UGTT s’est réuni, mercredi 15 février 2023, et a examiné la situation générale dans le pays, notamment la détérioration de la situation sociale, tout en constatant l’escalade des tensions à tous les niveaux.
L’UGTT a tout d’abord dénoncé les attaques du régime contre les syndicalistes alors qu’ils exercent leur droit syndical et ce à travers les arrestations, la fabrication d’affaires, les tentatives de brimer le droit à la grève et les réquisitions illégales.
« Il s’agit d’une violation d’un droit garanti par la constitution, la législation et les lois. Nous réaffirmons la détermination de tous les syndicalistes à affronter ces pratiques délictueuses contraires à la loi et hostiles à l’UGTT et tenons l’autorité pour responsable des répercussions qui résulteront de telles violations ».
Par ailleurs, la centrale syndicale a condamné la série d’arrestations « aléatoires » qui ont touché de nombreuses personnes ainsi que les violations des procédures, les tentatives de fabrication d’accusations et les campagnes de diffamation. L’organisation a aussi relevé le silence complet et l’absence de toute information officielle sur la nature des accusations et l’issue des enquêtes, soulignant la nécessité du respect du droit à un procès équitable. Ainsi, l’UGTT a dit rejeter les règlements de compte politiques en instrumentalisant la justice et en harcelant les opposants « mettant dans le même sac les véritables personnes impliquées dans des affaires et les innocents, afin de détourner l’opinion publique de ses vrais problèmes et de masquer l’échec des politiques gouvernementales ». L’UGTT a ainsi renouvelé son refus de toute atteinte aux droits et libertés publics et individuels, y compris les droits syndicaux, sous quelque prétexte que ce soit.
La centrale dénonce également ce qui se trame contre les médias publics et privés, notamment le harcèlement et la diabolisation, allant jusqu’à l’arrestation du directeur général de la radio Mosaïque Fm et son interrogatoire sur la ligne éditoriale du média. Noureddine Boutar a été, rappelons-le, arrêté lundi 13 février.
I.L
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