Ligue des champions — L’EST concède sa première défaite en phase de groupes devant le Zamalek (1-3): Encore des choses à rectifier

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Au vu du volume de jeu développé durant la deuxième période de jeu et la manière avec laquelle l’EST est revenue dans le match, le score final a été un peu sévère. Toutefois, cette contre-performance est venue rappeler à Nabil Maâloul qu’il y a encore des choses à corriger.

Encaisser un but trop tôt a complètement chambardé les plans de Nabil Maâloul et l’Espérance a joué faux tout au long de la première mi-temps. On jouait à peine la 9’ quand, suite à un cafouillage au sein de la défense espérantiste qui assume d’ailleurs la responsabilité collective, Gaafar trompa la vigilance de Ben Chérifia. Et à vrai dire, il n’a y pas que la force de frappe de Gaafar qui a déstabilisé Ben Chérifia et ses camarades. Le penalty accordé à la formation cairote, quand Jaziri s’est laissé tomber dans la zone de réparation, est plus que litigieux. Un penalty transformé à la 29’ par Ahmed Sayed, venu compliquer la tâche des «Sang et Or», dont l’état piteux de la pelouse du Stade Borg Al Arab ne les a pas aidés à développer un jeu court et fluide.

Ben Ayed, la carte gagnante ! 

Les spécialistes du ballon rond vous le diront : la deuxième mi-temps est celle des entraîneurs. A la mi-temps, le coach « sang et or » a fait un changement qui allait s’avérer rapidement payant. Maâloul a incorporé Riadh Ben Ayed à la place d’Anis Badri. Ce n’est pas que ce dernier était mauvais, mais il fallait que Ben Hammouda, qui pesait sur la défense cairote mais sans être efficace, soit aidé dans sa tâche par un autre attaquant opportuniste qui a le sens du but.

Nabil Maâloul n’a pas attendu longtemps pour cueillir les fruits de ses choix : une rapide déviation de Chaâlali qui sert sur un plateau Ben Ayed et ce dernier, d’un tir puissant et cadré, de réduire le score (57’).

A partir de cet instant et jusqu’à la 75’ de jeu, l’Espérance domina les débats et son attaque multiplia les tentatives. Mais malgré une possession de balle nettement en faveur des Espérantistes (un taux de 61% sur l’ensemble du match), les attaquants « sang et or », y compris Bougrine qui a fait son entrée durant le dernier quart d’heure de jeu, n’ont pas réussi à marquer le but d’égalisation.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que Seifeddine Jaziri qui enfonce le clou dans le temps additionnel en prenant de vitesse Ben Chérifia et sa défense avant de tripler la mise (90’+1).

Un joli but du reste !

Bref, le Zamalek a su préparer son match, mais aussi le gérer, même si Sobhy et ses camarades n’ont pas raté une occasion de tomber par terre, et prendre le temps histoire de casser le jeu des Espérantistes.

Pour l’Espérance de Tunis, le score final (1-3) est cher payé au vu de la volonté affichée et le volume de jeu développé durant la deuxième mi-temps. Toutefois, la fatigue cumulée, l’absence des joueurs blessés et le petit match de Ben Romdhane (complètement à côté du sujet) , ont handicapé lourdement le jeu de l’équipe.

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