L'équipe d'Ayachi Zammel dénonce la torture physique et morale subie par le candidat

L’quipe d’Ayachi Zammel dnonce la torture physique et morale subie par le candidat

Le bureau de campagne du candidat à l’élection présidentielle, Ayachi Zammel, a rendu public un communiqué, vendredi 6 septembre 2024, indiquant qu’un nouveau mandat de dépôt a été émis à l’encontre du candidat, Ayachi Zammel, avec une audience fixée devant la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Jendouba le mercredi 11 septembre courant. 

Le bureau de campagne rappelle que malgré une ordonnance du tribunal de Manouba de le libérer, il a été conduit directement de la prison de Borj El Amri au centre de la Garde nationale d’Oued Meliz dans le gouvernorat de Jendouba à minuit.

La membre de l’équipe de campagne, Siwar Bargaoui, a également été informée, aujourd’hui même, qu’elle est citée à comparaître le 9 septembre 2024 suite à une nouvelle plainte, alors qu’elle avait déjà été arrêtée auparavant et laissée en liberté provisoire.

« Cette politique de harcèlement, désormais évidente, s’apparente à une torture physique et morale visant à le forcer à se retirer. Face à sa détermination à exercer son droit de se porter candidat et son refus de renoncer à ses droits et devoirs nationaux, les autorités ont intensifié les actes de persécution contre lui et les membres de sa campagne, en violation de ses droits fondamentaux en tant que citoyen tunisien et candidat à l’élection présidentielle », lit-on encore dans le texte du communiqué. 

Le bureau de campagne affirme que ces pratiques ne diminueront en rien la détermination du candidat Ayachi Zammel ni celle de son équipe, mais renforceront leur volonté de poursuivre la lutte pour défendre le droit des Tunisiens à choisir. 

Le bureau appelle toutes les forces vives attachées à la liberté, à l’État de droit, à la démocratie et à la défense des droits de l’homme à soutenir le candidat Ayachi Zammel dans son combat pour l’exercice de son droit constitutionnel et « pour offrir aux Tunisiens la chance de choisir et de tourner la page de l’échec, de l’improvisation, de l’État de chaos et de non-droit ».

S.H