La Tunisie reste attractive pour les investissements étrangers

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a déclaré que, malgré les chocs internes et externes de ces dernières années, l’économie nationale reste attractive pour les investissements directs étrangers, lesquels ont augmenté de plus de 26 % en 2024 par rapport à 2023. Il s’exprimait lors de la célébration du 30e anniversaire de la création de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).

4 004 entreprises à participation étrangère, avec un chiffre d’affaires dépassant les 45 milliards d’euros

Abdelhafidh a indiqué que les entreprises étrangères présentes en Tunisie jouent un rôle essentiel dans la transformation du tissu économique national, avec environ 450 000 emplois, soit 20 % des postes de travail disponibles dans les secteurs industriel et des services. Il a souligné leur contribution à la diversification sectorielle et au renforcement de l’équilibre macroéconomique, dans la mesure où 55 % des exportations tunisiennes sont réalisées par des entreprises à capital étranger.

Il a également affirmé qu’avec les efforts de l’Agence de promotion de l’investissement, 4 004 entreprises à participation étrangère sont aujourd’hui implantées en Tunisie, représentant un réservoir d’investissements directs étrangers avec un chiffre d’affaires de plus de 45 milliards d’euros.

Il a insisté sur le rôle de l’agence dans la facilitation de l’installation de plus de 120 centres de recherche et développement, faisant de la Tunisie un hub de services numériques. L’agence constitue, selon lui, une vitrine de référence pour l’investisseur étranger, grâce à la dynamique de ses programmes de promotion, qui ont évolué d’une simple logique de promotion à une logique d’accompagnement et de valorisation de l’image de la Tunisie.

Le projet de fusion des structures en charge de l’investissement est encore à l’étude

Le ministre a estimé que, dans les années à venir, le climat de l’investissement direct étranger sera marqué par une diversification accrue, une plus grande valeur ajoutée et une attractivité renforcée dans les domaines de la transition énergétique, la numérisation, la relocalisation industrielle, l’intelligence artificielle, le développement durable, ainsi que la sécurité alimentaire et sanitaire.

Dans ce contexte, il a précisé que la stratégie adoptée par la Tunisie repose sur trois piliers : la modernisation de l’administration, le renforcement des compétences, et le développement régional, afin de réduire les disparités. Concernant la fusion des structures en charge de l’investissement, le ministre a indiqué que le projet est encore à l’étude, afin de diagnostiquer les meilleurs scénarios en vue de concevoir un cadre incitatif pour l’investissement en Tunisie.