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La France plaide pour un apaisement 'sans naïveté' avec l'Algérie

 

La France n’a « pas intérêt à une escalade » avec l’Algérie et entend « ramener » sa relation avec ce pays au niveau « d’autres États », a martelé mercredi la porte-parole du gouvernement français, sur fond de fort regain de tensions entre Paris et Alger.

« Personne n’a intérêt à une escalade entre la France et l’Algérie », a déclaré Sophie Primas, tout en soulignant que « l’Algérie aujourd’hui fait monter la tension » avec notamment l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Nous devons ramener nos relations avec l’Algérie au même niveau qu’avec d’autres États », a-t-elle ajouté, plaidant pour un « apaisement sans naïveté ».

La relation entre la France et l’Algérie a été marquée, ces derniers temps, par une série de tensions. Durant l’été 2024, l’Algérie avait retiré son ambassadeur en France après l’annonce par Paris d’un soutien appuyé à un plan sous souveraineté marocaine pour l’autonomie du Sahara occidental.

En décembre, l’ambassadeur de France à Alger avait été convoqués par les autorités pour adresser « une sévère mise en garde » à Paris, accusée d’avoir mené « des opérations et manœuvres agressives » pour « déstabiliser » le pays.

Plus récemment, le renvoi vers Paris d’un influenceur algérien expulsé vers son pays a suscité la colère du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et envenimé les relations franco-algériennes. Le ministre avait déclaré : « L’Algérie cherche à humilier la France ».

 

BN avec AFP


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