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Textile-habillement — Exportations vers l’Europe : Le Maroc mieux loti que ses concurrents

Les exportations marocaines de l’habillement vers l’Union européenne (UE) ont poursuivi leur baisse au cours de l’année en cours, mais résistent mieux que les expéditions des autres fournisseurs du marché communautaire. Elles ont ainsi reculé de 4% au premier trimestre 2024, se chiffrant à 598,49 millions d’euros, après avoir chuté de 14,2% en 2023 par rapport à 2022. Les chiffres montrent en effet que le repli des exportations vers l’UE s’avère nettement plus accentué pour d’autres fournisseurs, comme le Bangladesh (-21%), l’Inde (-22%), le Myanmar (-22%), l’Indonésie (-23%) ou encore la Suisse (-21%). En revanche, certains fournisseurs ont pu échapper à cette baisse quasi générale, notamment le Cambodge, dont les expéditions se sont stabilisées, et le Royaume-Uni (+3%), qui a vu même ses ventes progresser.

Globalement, par rapport à leurs niveaux au premier trimestre 2023, les importations d’habillement de l’UE au cours des trois premiers mois de 2024 se sont contractées de 13,9% en valeur, de 2,5% en volume et de 11,6% en prix moyens, reflétant la morosité du marché européen, explique l’expert européen en textile-habillement

Le Maroc est également mieux loti que la majorité de ses concurrents en termes d’évolution des prix. Avec la Tunisie et les États-Unis, le Royaume est l’un des rares parmi les 15 principaux fournisseurs de l’UE à voir ses prix se stabiliser, voire augmenter.

Banque mondiale : La croissance mondiale se stabilise

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6% en 2024, avant de remonter légèrement à 2,7% en moyenne en 2025-2026, prévoit le rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1% enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de Covid-19. D’après ces prévisions, dans 60% des économies, qui représentent ensemble plus de 80% de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-Covid.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4% en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5% en 2024, contre 3,8% en 2023. Dans 75% d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5% en 2024 avant de progresser à 1,7% en 2025.

Fonds bloqués appartenant aux compagnies aériennes : L’Algérie en tête

Lors de la 80e assemblée générale annuelle de l’Association du transport aérien international (Iata) à Dubaï, Kamil Alawadhi, vice-président régional pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a révélé que l’Algérie est le pays africain qui bloque le plus de fonds appartenant aux compagnies aériennes. Le Nigeria, où les fonds bloqués ont été réduits de 850 millions de dollars en 2023 à presque zéro en 2024, est sorti de la liste des mauvais payeurs.

À l’échelle mondiale, les fonds bloqués atteignent 1,6 milliard de dollars, répartis principalement entre huit pays. Le Pakistan, avec 411 millions de dollars, et le Bangladesh, avec 320 millions de dollars, occupent les deux premières places. Suivent ensuite l’Algérie avec 286 millions d’euros, la Zone XAF (Etats d’Afrique centrale) avec 151 millions de dollars, Éthiopie 149 millions de dollars, Liban 129 millions de dollars, Érythrée 75 millions de dollars et le Zimbabwe 69 millions de dollars.

Par ailleurs, le responsable régional de l’IATA a signalé une diminution de 28% des fonds bloqués au cours de l’année écoulée, passant de 1,8 milliard de dollars en décembre 2023 à environ 1,1 milliard de dollars fin avril 2024 pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Cette réduction de 708 millions de dollars est une avancée, mais la situation reste préoccupante. En Afrique, les fonds bloqués s’élèvent à environ 900 millions de dollars, dont une part attribuée à l’Algérie.

Il est important de souligner que ces fonds bloqués correspondent aux recettes générées par les compagnies aériennes sur un territoire donné, mais qu’elles ne peuvent rapatrier en raison de restrictions imposées par les gouvernements. Cette situation affecte gravement les compagnies, privées de ressources essentielles pour assurer leurs opérations, investir dans la modernisation de leurs flottes et maintenir leur compétitivité.

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