Kaïs Saïed promet : "Fini la marginalisation…."

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier mercredi 21 mai au palais de Carthage deux jeunes citoyens : Walid Eljad, originaire de la délégation de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), et Wissam Mejdi, de la ville de Bizerte, dans le cadre d’une série de rencontres qu’il mène avec les citoyens.
Selon un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a réaffirmé le rôle social de l’État et a souligné que les solutions initiées par le peuple à travers ses institutions trouveront leur voie vers la mise en œuvre.
Lors de cette rencontre, il a insisté sur la capacité de la jeunesse, animée par un esprit de patriotisme et de dévouement, à assumer ses responsabilités, à remplacer ceux qui freinent le bon fonctionnement des institutions de l’État.
« C’est avec les bras et les esprits des patriotes libres que se construisent l’histoire, les grandes épopées et les gloires », a-t-il affirmé.
Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence, le chef de l’État a déclaré que la Tunisie mène aujourd’hui une guerre de libération nationale sur plusieurs fronts et dans toutes les régions, afin de reconstruire les services publics de base, détruits ou marginalisés au fil des décennies.
Il a précisé que ses visites sur le terrain ne sont pas une fin en soi, mais doivent être suivies de mesures concrètes et immédiates répondant aux attentes des citoyens.
Kaïs Saïed a également souligné que la bataille pour le changement ne se limite pas à la lutte contre la corruption, mais englobe également la confrontation de réseaux opérant dans l’ombre, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, utilisant des campagnes de diffamation organisées sur des pages suspectes et rémunérées. Il a affirmé ne prêter aucune attention à ces parties rejetées par l’histoire.
Enfin, dans son échange avec les deux jeunes, le président a annoncé une série de mesures en faveur de Mazzouna et de Bizerte, notamment à la suite de ses visites de terrain qui lui ont permis d’écouter directement les citoyens.
Il a souligné que le but de ces rencontres est d’aboutir à des résultats concrets, et non à des effets d’image, annonçant des décisions urgentes à venir concernant l’emploi des chômeurs, le développement régional, ainsi que la relance de projets à l’arrêt, comme l’usine de sucre à Bizerte.
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