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Kaïs Saïed parlant des compétences tunisiennes : c'est la Tunisie qui prête à l'étranger !

Kas Saed parlant des comptences tunisiennes : c’est la Tunisie qui prte l’tranger !

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est réuni, lundi 6 février 2023, avec le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nsibi.

La réunion, précise un communiqué de Carthage, a porté sur le projet de texte régulant le Conseil supérieur de l’éducation, qui a été créé en vertu de la constitution du 25 juillet 2022.

Le chef de l’État a mis l’accent sur l’importance de l’éducation et de l’enseignement, tous deux des secteurs de souveraineté, soulignant l’importance de l’enseignement public et la nécessité de développer une vision intégrée qui inclut toutes les étapes du cursus scolaire. Il a également mis l’accent sur la formation professionnelle, rappelant que la Tunisie avait déjà connu une expérience réussie dans ce domaine. « Notre richesse humaine est inépuisable, les compétences tunisiennes qui ont migré à l’étranger sont inestimables, c’est la Tunisie qui prête en réalité à ceux qui lui prêtent à l’étranger », a réitéré Kaïs Saïed, selon le communiqué de la présidence.

Il a évoqué la réforme qui a été introduite dans l’éducation en Tunisie en 1958 et du grand impact qu’elle a eu à tous les niveaux, rappelant aussi l’échec des réformes qui ont suivi et qui « ne visaient en réalité qu’à créer des équilibres politiques, en particulier dans l’enseignement secondaire et supérieur, depuis le milieu des années 80 et le début des années 90 ».

Le président de la République était, rappelons-le, déterminé à réaliser ce projet qui lui tient à cœur. Il l’a même inclus dans la nouvelle constitution et il en avait discuté à plusieurs reprises avec des membres du gouvernement, comme ce fût le cas lors de sa réunion du 14 juillet 2022, avec l’ancien ministre de l’Éducation, Fethi Sellaouti et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir. Il avait assuré que le capital humain est l’unique richesse inépuisable, soulignant que le Conseil supérieur de l’Éducation a été inclus dans le projet de la Constitution afin de rétablir la position de l’enseignement, mais aussi la valeur des diplômes tunisiens à l’échelle internationale.

 

M.B.Z

 

 

 

 


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