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Ikbel Azzabi : le ministère de l'Éducation doit mettre fin aux emplois précaires

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Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l’enseignement de base, Ikbel Azzabi, a indiqué que les enseignants se trouvant dans le sud du pays avaient organisé des manifestations à la date du 23 mai 2023. Il y a des manifestations d’une heure au sein des écoles suivies de rassemblements aux commissariats régionaux de l’éducation de Médenine, de Tataouine, de Gabès, de Kébili, de Tozeur et de Gafsa.

Invité le 24 mai 2023 à « La Matinale » de Sirine Ben Kacem sur Shems Fm, Ikbel Azzabi a avancé un taux de réussite des manifestations de plus de 80%. Il a expliqué que des manifestations seront observées dans d’autres régions. Par la suite, une journée de colère sera décrétée et les enseignants se rassembleront devant le ministère de l’Éducation ou la présidence du gouvernement.

« Demain, les manifestations auront lieu à Sfax, Kairouan, Sidi Bouzid et Kasserine. Par la suite, elles auront lieu à Jendouba, à Siliana, au Kef, à Bizerte et à Nabeul. Enfin, les manifestations auront, lieu le 30 mai, au niveau du Grand-Tunis… Il s’agit d’une continuité d’un élan de militantisme entamé depuis le début de l’année… Il s’agit d’une réaction à la tergiversation du ministère de l’Éducation et au blocage au niveau des revendications des enseignants et des enseignantes », a-t-il ajouté.

 

Ikbel Azzabi a indiqué que la journée de colère sera suivie d’une série de mesures en cas d’absence de réactions de la part du ministère de l’Éducation. Il a souligné l’importance d’améliorer les conditions de vie de l’enseignant. Il a assuré que les salaires actuels n’étaient pas suffisants, rappelant que les enseignants représentaient plus de 160 mille personnes et qu’il s’agissait également de parents. « Le blocage des notes est appliqué pour tous et les conséquences sont subies par les deux catégories de la même façon », a-t-il déclaré.

Ikbel Azzabi a indiqué que le ministre de l’Éducation a refusé d’aborder les questions d’ordre pécuniaire. Évoquant l’excuse de la situation des finances publiques, il a indiqué que des augmentations ont été accordées dans d’autres secteurs. M. Azzabi a, aussi, affirmé que les enseignants suppléants n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. Il a considéré que les parents devaient appeler à la nomination d’un enseignant permanent par classe. Il a précisé que les emplois précaires représentaient un tiers du secteur : « Ceci barre la route aux réformes du secteur et de l’amélioration des conditions de l’enseignement ».

Ikbel Azzabi a assuré qu’il n’y avait pas eu de reprise des négociations avec le ministère de l’Éducation depuis le 3 mai : « Il n’y a eu ni prise de contact ni proposition. Ceci aurait mis fin au blocage des notes », selon ses dires. Il a rappelé que la Fédération nationale de l’enseignement de base appelait à améliorer le pouvoir d’achat des enseignants, à mettre fin aux emplois précaires et à appliquer les accords précédemment signés.

Revenant sur les déclarations du ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, le responsable syndical s’est interrogé sur l’excès de confiance au sujet d’une levée du blocage. Il a expliqué que ceci ne pouvait pas avoir lieu tant qu’un accord n’ait pas été conclu. Il a qualifié le communiqué du ministère de l’Éducation au sujet de la rémunération en fonction du travail accompli de menaces adressées aux enseignants. Le report de l’application des accords est, selon lui, une tentative de fuite en avant.

« Le communiqué du ministère représente une orientation de l’opinion publique et une incitation contre les enseignants plus qu’un message adressé à ces derniers… Nous avons bloqué les notes au niveau des administrations… Il n’y a pas eu de grève de trois ou de quatre jours… Chaque élève a eu ses notes… Ils peuvent calculer leurs moyennes… Le ministère dresse l’opinion publique et l’oriente », a-t-il déploré.

 

Ikbel Azzabi a considéré que les questions de passages des niveaux devaient être traitées par le ministère de l’Éducation. La complexité de la situation est, selon lui, la responsabilité du ministère. Il a critiqué l’octroi de subventions aux établissements privés, estimant que ces fonds devaient être octroyés aux écoles publiques.

Interrogé sur le rôle du Conseil national pour l’éducation et l’enseignement, Ikbel Azzabi a évoqué l’absence d’informations au sujet de sa composition et de ses prérogatives. Il a expliqué qu’il s’agissait à l’origine d’une revendication portée par l’UGTT et que la réforme du secteur éducatif devait avoir lieu d’une façon inclusive et participative. 

 

 

S.G

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